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NOM

       tzfile – Informations de zone horaire

DESCRIPTION

       Les  fichiers  d’informations  de  zone  horaire utilisés par tzset(3) sont classiquement trouvés sous un
       répertoire avec un nom tel que /usr/share/zoneinfo. Ces fichiers  utilisent  le  format  décrit  dans  la
       RFC  8536 à propos d’Internet. Chaque fichier est une séquence de huit octets. Dans un fichier, un entier
       binaire est représenté par une séquence de un ou plusieurs octets dans l’ordre du réseau  (gros  boutiste
       ou octets de poids le plus fort en premier) avec tous les bits significatifs, un entier binaire signé est
       représenté  en  utilisant  deux compléments et un booléen est représenté par un entier binaire d’un octet
       qui est soit 0 (faux) ou 1 (vrai). Le format commence par un en-tête de 44 octets  contenant  les  champs
       suivants :

         -  la  séquence  magique  ASCII  de  quatre  octets  “TZif”  identifiant  le  fichier  comme un fichier
            d’information de zone horaire ;

         -  un octet identifiant la version du format de fichier et (à partir de 2021), soit un NUL  ASCII  “2”,
            “3”, ou “4”).

         -  quinze octets contenant des zéros, réservés pour une utilisation future ;

         -  six valeurs d’entier composées de quatre octets, dans l’ordre suivant :

            tzh_ttisutcnt
              le nombre d'indicateurs TU/locaux enregistrés dans le fichier (TU est le temps universel),

            tzh_ttisstdcnt
              le nombre d'indicateurs standard/locaux enregistrés dans le fichier,

            tzh_leapcnt
              le nombre de secondes intercalaires pour lesquelles des données sont enregistrées dans le fichier,

            tzh_timecnt
              le nombre d’instants de transition pour lesquels des données sont enregistrées dans le fichier,

            tzh_typecnt
              le  nombre de types d'heure locale pour lesquels des données sont enregistrées dans le fichier (ne
              doit pas être zéro),

            tzh_charcnt
              le nombre d’octets de chaînes d'abréviation de zone horaire enregistrées dans le fichier.

       L’en-tête ci-dessus est suivi des champs ci-après dont la longueur dépend du contenu de l’en-tête :

         -  tzh_timecnt Valeurs sous forme d’entier signé de quatre octets, triées dans l’ordre  ascendant.  Ces
            valeurs  sont  écrites  dans  l’ordre  d’octets  du  réseau.  Chacune  est utilisée comme instant de
            transition (tel que renvoyé par time(2)) quand les règles de calcul de l’heure locale changent ;

         -  tzh_timecnt Valeurs sous forme d’entier non signé d’un octet. Chacune,  sauf  la  dernière,  indique
            lequel  des  différents  types d’heure locale décrits dans le fichier est associé avec la période de
            temps débutant avec l’instant de transition indexé  de  manière  identique  et  continuant  jusqu’au
            prochain  instant  de  transition (non inclus). Le dernier type de temps est présent uniquement pour
            des raisons de vérification cohérente avec la chaine TZ de style POSIX.1-2017 décrite ci-après.  Ces
            valeurs servent d’indices dans le champ suivant ;

         -  tzh_typecnt Entrées ttinfo, chacune définie comme suit :

              struct ttinfo {
                  int32_t       tt_utoff;
                  unsigned char tt_isdst;
                  unsigned char tt_desigidx;
              };

            Chaque  structure  est  écrite comme valeur sous forme d’entier de quatre octets pour tt_utoff, dans
            l’ordre des octets du réseau, suivi par un booléen d’un octet pour tt_isdst et une valeur d’un octet
            pour tt_desigidx. Dans chaque structure, tt_utoff donne le nombre de secondes  à  ajouter  au  temps
            universel,  tt_isdst  indique  si  tm_isdst  doit  être  réglé  par localtime(3) et tt_desigidx sert
            d’indice dans le tableau des octets d’abréviation de zone horaire qui  suivent  les  entrées  ttinfo
            dans le fichier. Si la chaine désignée est « 00 », l’entrée ttinfo est un paramètre fictif indiquant
            que l’heure locale n’est pas précisée. La valeur tt_utoff n’est jamais égale à -2**31 pour permettre
            au  clients  32  bits  de  l’indiquer  sans erreur d’opérande. Aussi, dans les applications réelles,
            tt_utoff se situe dans l’intervalle [-89999, 93599] (c’est-à-dire plus de -25  heures  et  moins  de
            26  heures).  Cela  permet  une  prise  en  charge  facile  par  les implémentations qui gèrent déjà
            l’intervalle requis par POSIX [-24:59:59, 25:59:59] ;

         -  tzh_charcnt Octets représentant des désignations de zone horaire, qui sont des chaines terminées par
            un octet NULL, chacune indicées par les  valeurs  tt_desigidx  mentionnées  ci-dessus.  Les  chaines
            d’octets peuvent se chevaucher si une est un suffixe de l’autre. L’encodage de ces chaines n’est pas
            précisé ;

         -  tzh_leapcnt  Paires  de valeurs composées de quatre octets écrits dans l’ordre des octets du réseau.
            La première valeur de chaque paire donne le temps non négatif (tel que renvoyé par  time(2))  auquel
            les  secondes intercalaires sont insérées ou le moment où la table de secondes intercalaires expire.
            La seconde valeur est un entier signé indiquant la correction qui est le nombre  total  de  secondes
            intercalaires  a insérer durant la période de temps débutant au temps indiqué. Les paires de valeurs
            sont ordonnées strictement selon le temps.  Chaque  paire  indique  une  seconde  intercalaire  soit
            positive  soit négative, excepté que si la dernière paire a la même correction que la précédente, la
            dernière paire indique l’instant d’expiration de la table de secondes intercalaires. Chaque  seconde
            intercalaire  se  produit  à  la  fin  d’un  mois  calendaire du temps universel coordonné (UTC). La
            première seconde intercalaire a un temps d’occurrence non négatif et est  une  seconde  intercalaire
            positive  que  si,  et  uniquement si, sa correction est positive. La correction pour chaque seconde
            intercalaire après la première diffère de la seconde intercalaire précédente de 1 pour  une  seconde
            intercalaire  positive  ou  de  -1  pour  une seconde intercalaire négative. Si la table de secondes
            intercalaires est vide, la correction de seconde intercalaire est zéro pour  tous  les  horodatages.
            Sinon,  pour  les  horodatages  avant  le  temps de la première occurrence, la correction de seconde
            intercalaire est zéro si la première correction de paire est 1 ou -1, et est autrement non  précisée
            (ce qui peut se produire seulement dans des fichiers tronqués au démarrage) ;

         -  tzh_ttisstdcnt  Indicateurs  standard/locaux,  chacun  stocké  sous forme de booléen d’un octet. Ils
            indiquent si les instants de transition associés avec les types de  temps  local  ont  été  indiqués
            comme temps standard ou comme temps local (horloge murale) ;

         -  tzh_ttisutcnt  Indicateurs  TU/locaux, chacun stocké sous forme de booléen d’un octet. Ils indiquent
            si les instants de transition associés avec les types de temps local ont été  indiqués  comme  temps
            universel  ou  comme  temps local. Si un indicateur TU/local est défini, l’indicateur standard/local
            correspondant doit aussi être défini.

       Les indicateurs standard/local et TU/local ont été conçus pour transformer les instants de transition  de
       fichier TZif en transitions appropriées pour une autre zone horaire spécifiée à l’aide d’une chaine TZ de
       style  POSIX.1-2017 n’ayant pas de règles. Par exemple, quand TZ="EET2EEST" et qu’il n’y a pas de fichier
       TZif « EET2EEST », l’idée était d’adapter les instants de transition d’un TZif avec  le  nom  très  connu
       «  posixrules » qui existe uniquement dans ce but et qui est une copie du fichier « Europe/Brussels », un
       fichier avec un décalage de temps universel différent. POSIX n’indique pas ce  comportement  obsolète  de
       transformation,  les  règles par défaut dépendent de l’installation et aucune implémentation n’est connue
       pour prendre en charge cette fonctionnalité pour les  horodatages  après  2037,  aussi  les  utilisateurs
       désirant  par  exemple  l’heure  grecque  doivent  plutôt  préciser TZ="Europe/Athens" pour une meilleure
       couverture historique,  revenant  à  TZ="EET2EEST,M3.5.0/3,M10.5.0/4"  si  une  conformité  à  POSIX  est
       nécessaire et que les anciens horodatages n’ont pas besoin d’être gérés de manière précise.

       La  fonction  Localtime(3)  utilise  normalement  la  première  structure  ttinfo dans le fichier si soit
       tzh_timecnt est zéro ou si  son  paramètre  horaire  est  antérieur  au  premier  instant  de  transition
       enregistré dans le fichier.

NOTES

       Cette page de manuel documente <tzfile.h> dans l’archive source de la glibc, consulter timezone/tzfile.h.

       It  seems  that timezone(3)  uses tzfile internally, but glibc refuses to expose it to userspace. This is
       most likely because the standardised functions are more useful and portable, and actually  documented  by
       glibc.  It  may  only  be  in  glibc  just  to  support  the non-glibc-maintained timezone data (which is
       maintained by some other entity).

   Format version 2
       Pour les fichiers de zone horaire dans le format 2, l'en-tête et les données ci-dessus sont suivies  d'un
       second en-tête et de données, identiques en format sauf que huit octets sont utilisés pour chaque instant
       de  transition  ou  de secondes intercalaires (le compte de secondes intercalaires est toujours de quatre
       octets). Après le deuxième en-tête et les données, vient une chaîne, entourée  de  sauts  de  lignes,  du
       style  de  la variable d'environnement POSIX.1-2017 TZ, utilisée pour gérer les instants après le dernier
       instant de transition stocké dans le fichier ou  pour  tous  les  instants  si  le  fichier  n’a  pas  de
       transition.  La chaine TZ est vide (c’est-à-dire rien entre les deux sauts de ligne) s’il n’existe pas de
       représentation de style POSIX.1-2017 pour de tels instants. Si non vide, la chaine TZ doit être  d’accord
       avec  le  type d’heure locale après le dernier instant de transition si présent dans les données des huit
       octets. Par exemple, si la chaine “WET0WEST,M3.5.0/1,M10.5.0” est indiquée, alors si le  dernier  instant
       de  transition  est  en  juillet,  le  type d’heure locale de la transition doit indiquer une heure d’été
       abrégée en “WEST” qui est une heure à l’est du temps universel. Aussi, s’il y a au moins  un  instant  de
       transition,  le type de temps 0 est associé à la période de temps d’un passé illimité jusqu’au, mais sans
       l’inclure, tout premier instant de transition.

   Format version 3
       Pour les fichiers de zone horaire de format version  3,  la  chaine  TZ  peut  utiliser  deux  extensions
       mineures  au  format  POSIX.1-2017  de TZ, comme décrites dans newtzset(3). Premièrement, la partie heure
       peut être signée et aller de -167 jusqu’à 167 au lieu des valeurs non signées requises par  POSIX  allant
       de  0  jusqu’à  24.  Deuxièmement,  l’heure d’été est effective toute l’année si elle commence le premier
       janvier à 00:00 et se termine le 31 décembre à 24:00 plus la différence entre le temps d’heure  d’été  et
       le temps standard.

   Format version 4
       Pour  les fichiers TZif de format version 4, le premier enregistrement de seconde intercalaire peut avoir
       une correction qui n’est ni +1 ni -1, pour représenter la troncature du fichier TZif au démarrage. Aussi,
       si deux ou plus transitions de seconde intercalaire sont présentes et que la correction  de  la  dernière
       entrée  égale  celle  qui  la  précède,  la  dernière entrée indique l’expiration de la table de secondes
       intercalaires au lieu d’une seconde intercalaire. Les horodatages après  cette  expiration  ne  sont  pas
       fiables  par  le  fait  que  de  prochaines  publications  ajouteront probablement des entrées de seconde
       intercalaire après l’expiration, et que les secondes intercalaires ajoutées changeront la façon dont  les
       horodatages post-expiration seront traités.

   Considérations d’interopérabilité
       Des changements futurs au format peuvent ajouter plus de données.

       Les fichiers de format version 1 sont considérés comme étant d’un format patrimonial et ne devraient plus
       être  créés,  puisqu’ils  ne  prennent  pas  en charge les instants de transition après l’année 2038. Les
       lecteurs qui ne comprennent que la version 1 doivent ignorer  toute  donnée  allant  au-delà  de  la  fin
       délibérée de blocs de données version 1.

       Autrement  que  pour  la  version  1,  les écrivains devraient générer le numéro de version le plus petit
       nécessaire pour les données d’un fichier. Par exemple, un écrivain devrait créer un fichier de version  4
       seulement si sa table de secondes intercalaires expire ou est tronquée au démarrage. De la même façon, un
       écrivain  ne  créant  pas  un fichier de version 4 devrait créer un fichier de version 3 seulement si les
       extensions de chaine TZ sont nécessaires pour modeler précisément les instants de transition.

       La séquence de modifications de temps définie par l’en-tête et le bloc de données version 1 devrait  être
       une  sous-séquence  contigüe  des  modifications  de  temps  définis  par l’en-tête et le bloc de données
       version 2+ et par le pied de page. Ces recommandations aident les écrivains obsolescents de version  1  à
       s’accorder  avec  les  écrivains  actuels  à partir des horodatages dans la sous-séquence contigüe. Elles
       permettent aussi aux écrivains ne gérant pas les écrivains obsolescents d’utiliser un tzh_timecnt de zéro
       dans le bloc de données version 1 pour économiser de l’espace.

       Quand un fichier TZif contient une date d’expiration de table de secondes intercalaires, les écrivains de
       TZif devraient soit refuser de traiter les horodatages post-expiration ou les traiter comme  si  la  date
       d’expiration n’existait pas (possiblement avec une indication d’erreur).

       Les  désignations  de  zone  horaire  devraient  consister  à  au  moins trois (3) et pas plus de six (6)
       caractères ASCII de l’ensemble alphanumérique, “-”, et “+”. Cela doit l’être pour une compatibilité  avec
       les exigences de POSIX pour l’abréviation des zones horaires.

       Lors  de  la lecture d’un fichier de version 2 ou supérieure, les lecteurs devraient ignorer l’en-tête et
       le bloc de données version 1 sauf pour les omettre.

       Les lecteurs devraient intégrer le calcul des longueurs totales des en-têtes et des blocs de  données  et
       vérifier  que  tout  tient  dans  la  taille  réelle  du fichier en tant que partie d’une vérification de
       validité du fichier.

       Lors d’une seconde intercalaire positive, les lecteurs devraient ajouter une seconde supplémentaire à  la
       minute  locale  contenant  la  seconde  juste  avant la seconde intercalaire. Si cela se produit quand le
       décalage UTC n’est pas un multiple de 60 secondes,  la  seconde  intercalaire  arrive  plus  tôt  que  la
       dernière seconde de la minute locale et les secondes restantes de la minute sont numérotées jusqu’à 60 au
       lieu du 59 habituel. Le décalage UTC n’est pas affecté.

   Problèmes courants d’interopérabilité
       Cette  section  documente  les  problèmes  courants de lecture et d’écriture de fichiers TZif. La plupart
       d’entre eux concerne la création de fichiers TZif pour une utilisation par d’anciens lecteurs.  Les  buts
       de cette section sont :

         -  d’aider les écrivains TZif à produire des fichiers évitant les pièges dans les lecteurs TZif anciens
            ou bogués ;

         -  d’aider  les  lecteurs  TZif  à  éviter  les pièges lors de la lecture créés par de futurs écrivains
            TZif ;

         -  d’aider de futurs auteurs de spécification à voir quelles sortes de problème se produisent quand  le
            format de TZif est modifié.

       Quand  de  nouvelles  versions  du format TZif ont été définies, un but de conception était qu’un lecteur
       pouvait utiliser avec succès un fichier TZif même si le fichier était d’une version de  TZif  postérieure
       au  moment  de la conception du lecteur. Lorsque la compatibilité n’était pas totale, une tentative était
       faite de limiter les bogues aux horodatages rarement utilisés et d’autoriser des contournements  partiels
       simples  dans  les  lecteurs  conçus  pour  générer  des données de nouvelle version utiles même pour les
       lecteurs de version ancienne. Cette section  veut  documenter  ces  problèmes  de  compatibilité  et  les
       contournements, ainsi que les autres bogues courants dans les lecteurs.

       Les problèmes d’interopérabilité avec TZif incluent les suivants :

         -  certains  lecteurs  examinent  uniquement  les données de version 1. Comme contournement partiel, un
            écrivain peut produire autant de données de version 1 que possible. Cependant,  un  lecteur  devrait
            ignorer  les  données de version 1 et devrait utiliser une version 2+ même si les horodatages natifs
            de lecteur ont seulement 32 bits ;

         -  certains lecteurs conçus pour la version 2 pourraient mal gérer les horodatages  après  la  dernière
            transition  de  fichier  de  version  3 ou supérieure, car ils ne peuvent analyser les extensions de
            POSIX.1-2017 dans les chaines de style TZ. Comme contournement partiel, un  écrivain  peut  produire
            plus de transitions que nécessaires de façon que seuls les horodatages d’un futur éloigné soient mal
            gérés par les lecteurs de version 2 ;

         -  certains  lecteurs  conçus  pour  la  version  2 ne gèrent pas les heures d’été permanentes avec des
            transitions après 24:00 – par exemple, une chaine TZ “EST5EDT,0/0,J365/25” indiquant  l’heure  d’été
            permanente  de  l’est  (-04).  Comme contournement un écrivain peut substituer l’heure standard pour
            deux zones horaires à l’est, par exemple, “XXX3EDT4,0/0,J365/23” pour  une  zone  horaire  avec  une
            heure  standard  jamais  utilisée  (XXX,  -03) et une heure d’été négative (EDT, -04) toute l’année.
            Sinon, comme contournement partiel, un écrivain  peut  substituer  l’heure  standard  pour  la  zone
            horaire est suivante – par exemple, “AST4” pour l’heure permanente standard atlantique (-04) ;

         -  certains  lecteurs  conçus  pour  les  versions 2 ou 3 et qui requièrent une stricte conformité à la
            RFC 8536 rejettent les fichiers de version 4 dont la table des secondes intercalaires  est  tronquée
            au début ou à la fin des dates d’expiration ;

         -  certains lecteurs ignorent le bas de page et à la place déduisent les horodatages futurs à partir du
            type de temps de la dernière transition. Comme contournement partiel, un écrivain peut produire plus
            de transitions que nécessaires ;

         -  certains  lecteurs  n’utilisent  pas  le  type  0  de  temps  pour les horodatages avant la première
            transition, en cela ils infèrent un type de temps en utilisant une heuristique ne sélectionnant  pas
            toujours  un  type  0  de temps. Comme contournement partiel, un écrivain peut produire une première
            transition factice (no-op) à une date rapprochée ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les horodatages avant la première transition ayant un  horodatage  d’au
            moins  -2**31.  Les  lecteurs qui gèrent seulement les horodatages de 32 bits sont vraisemblablement
            plus sujets à ce problème, par exemple, quand ils traitent des transitions 64  bits  et  que  seules
            quelques-unes sont représentables en 32 bits. Comme contournement partiel, un écrivain peut produire
            une transition factice d’horodatage -2**31 ;

         -  certains  lecteurs  gèrent  mal une transition si son horodatage a la valeur minimale 64 bits signée
            possible. Les horodatages inférieurs à -2**59 ne sont pas recommandés ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les chaines TZ contenant “<” ou “>”. Comme  contournement  partiel,  un
            écrivain peut éviter d’utiliser “<” ou “>” pour des abréviations de zone horaire contenant seulement
            des caractères alphabétiques ;

         -  beaucoup de lecteurs gèrent mal les abréviations de zone horaire contenant des caractères non ASCII.
            Ces caractères ne sont pas recommandés ;

         -  certains  lecteurs peuvent mal gérer les abréviations contenant moins de trois caractères ou plus de
            six, ou qui  contiennent  des  caractères  ASCII  autres  que  alphanumériques,  “-”,  et  “+”.  Ces
            abréviations ne sont pas recommandées ;

         -  certains  lecteurs  gèrent mal les fichiers TZif qui spécifient les décalages d’heure d’été en temps
            universel  qui  sont  inférieurs  aux  décalages  de  temps  universel  pour  les   temps   standard
            correspondants.  Ces  lecteurs  ne  gèrent  pas  des  emplacements  tels  que  l’Irlande qui utilise
            l’équivalent de la chaine  TZ  “IST-1GMT0,M10.5.0,M3.5.0/1”,  observant  le  temps  standard  (Irish
            Standard  Time,  +01)  en  été et l’heure d’été (GMT, +00) en hiver. Comme contournement partiel, un
            écrivain peut produire des données pour l’équivalent de la chaine TZ “GMT0IST,M3.5.0/1,M10.5.0”, par
            conséquent échangeant le temps standard et l’heure d’été. Bien que ce  contournement  identifie  mal
            quelle  partie  de  l’année utilise l’heure d’été, il enregistre les décalages de temps universel et
            les abréviations de zone horaire correctement.

         -  certains lecteurs génèrent des horodatages ambigus pour les  secondes  intercalaires  positives  qui
            arrivent  quand  le  décalage  UTC  n’est pas un multiple de 60 secondes. Par exemple, dans une zone
            horaire avec  le  décalage  UTC  +01:23:45  et  avec  une  seconde  intercalaire  positive  78796801
            (1972-06-30  23:59:60  UTC), certains lecteurs feront correspondre à la fois 78796800 et 78796801 au
            temps local 01:23:45 le jour suivant au lieu de faire correspondre le dernier  à  01:23:46,  et  ils
            feront  correspondre  78796815  à  01:23:59 au lieu de 01:23:60. Cela n’a pas encore été un problème
            pratique puisqu’aucune autorité civile n’a observé de tels décalages UTC  depuis  que  les  secondes
            intercalaires ont été introduites en 1972.

       Certains  problèmes  d’interopérabilité  sont  des  bogues  de  lecteur  qui  sont listés ici pour servir
       principalement d’avertissements aux développeurs de lecteurs :

         -  certains  lecteurs  ne  gèrent  pas  les  horodatages  négatifs.  Les  développeurs   d’applications
            distribuées devraient s’en souvenir s’ils ont besoin de traiter des données d’avant 1970 ;

         -  certains  lecteurs  gèrent  mal les horodatages avant la première transition ayant un horodatage non
            négatif. Les lecteurs qui ne gèrent pas les horodatages négatifs sont plus sujets à ce problème ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les abréviations de zone horaire telles que “-08” qui contiennent  “+”,
            “-”, ou des chiffres ;

         -  certains  lecteurs  gèrent  mal  les  décalages  de  temps  universel  qui  sont  hors  de  la plage
            traditionnelle -12 à +12 heures,  et  par  conséquent  ne  gèrent  pas  des  emplacements  tels  que
            Kiritimati qui sont en dehors de cette plage.

         -  certains  lecteurs  gèrent mal les décalages de temps universel dans la plage [-3599, -1] secondes à
            partir du temps universel parce qu’ils font une division entière du décalage par 3600 pour obtenir 0
            et alors ils affichent la partie heure sous forme “+00”.

         -  certains lecteurs gèrent mal les décalages de temps  universel  qui  ne  sont  pas  un  multiple  de
            1 heure, 15 minutes ou 1 minute.

VOIR AUSSI

       time(2), localtime(3), tzset(3), tzselect(8), zdump(8), zic(8).

       Olson  A,  Eggert  P,  Murchison  K.  The Time Zone Information Format (TZif). fév 2019 RFC 8536 Internet
       doi:10.17487/RFC8536.

TRADUCTION

       La  traduction  française   de   cette   page   de   manuel   a   été   créée   par   Christophe   Blaess
       <https://www.blaess.fr/christophe/>,   Stéphan   Rafin   <stephan.rafin@laposte.net>,   Thierry   Vignaud
       <tvignaud@mandriva.com>, François Micaux, Alain Portal  <aportal@univ-montp2.fr>,  Jean-Philippe  Guérard
       <fevrier@tigreraye.org>,   Jean-Luc   Coulon   (f5ibh)   <jean-luc.coulon@wanadoo.fr>,   Julien   Cristau
       <jcristau@debian.org>,     Thomas     Huriaux      <thomas.huriaux@gmail.com>,      Nicolas      François
       <nicolas.francois@centraliens.net>,     Florentin     Duneau    <fduneau@gmail.com>,    Simon    Paillard
       <simon.paillard@resel.enst-bretagne.fr>,   Denis   Barbier   <barbier@debian.org>   et    David    Prévot
       <david@tilapin.org>

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Base de données de zones horaires                                                                      tzfile(5)