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NOM

       rpc.nfsd - Processus serveur NFS

SYNOPSIS

       /usr/sbin/rpc.nfsd [options] nombre_processus

DESCRIPTION

       Le  programme  rpc.nfsd  implémente  la  partie  utilisateur du service NFS. Les principales actions sont
       prises en charge par le module noyau nfsd. La partie utilisateur se contente de préciser quels  sont  les
       sockets  que  le service noyau doit écouter, quelles versions de NFS il doit prendre en charge et combien
       de processus légers (threads) il doit lancer.

       Le démon rpc.mountd fournit un service auxiliaire nécessaire pour le traitement des requêtes  de  montage
       ou démontage des clients NFS.

OPTIONS

       -d, --debug
              Activer la journalisation des messages utiles au débogage.

       -H, --host nom_hôte
              Indiquer  un  nom  d'hôte  spécifique  (ou  son adresse) où les requêtes NFS seront acceptées. Par
              défaut, rpc.nfsd accepte les requêtes NFS sur toutes les adresses réseau connues.  Il  faut  noter
              que  lockd  (qui  effectue  le  verrouillage  des fichiers pour NFS) peut continuer à accepter les
              requêtes NFS sur toutes les adresses réseau connues. Cela peut changer dans de futures versions du
              noyau Linux. Cette option peut être utilisée plusieurs fois pour écouter plus d’une interface.

       -S ou  --scope scope
              NFSv4.1 et les versions ultérieures ont besoin que le serveur signale une portée (« scope »)  dont
              les clients se servent pour détecter si deux connexions sont sur le même serveur. Par défaut, NFSD
              de Linux utilise le nom d'hôte comme portée.

              Cela  est particulièrement pour les configurations à haute disponibilité pour assurer que tous les
              nœuds de serveur potentiels rapportent la même portée de serveur.

       -p ou --port port
              Indiquer un port d'écoute spécifique pour les requêtes NFS. Par défaut, rpc.nfsd  écoute  le  port
              2049.

       -d ou --rdma
              Indiquer que les requêtes NFS sur le port standard RDMA (« nfsrdma », port 20049) seront honorées.

       --rdma=port
              Écouter  les  requêtes  RDMA  sur  un port alternatif, pouvant être un nombre ou un nom listé dans
              /etc/services.

       -N, --no-nfs-version version
              Cette option peut être utilisée pour demander à rpc.nfsd de ne pas  prendre  en  charge  certaines
              versions  de  NFS. La version actuelle de rpc.nfsd gère les versions majeures 3, 4 et les versions
              intermédiaires 4.0, 4.1 et 4.2 de NFS.

       -s, --syslog
              Par défaut, rpc.nfsd envoie les messages  d'erreur  (et  de  débogage  si  l'option  adéquate  est
              activée)  vers  la  sortie  d'erreur  standard.  Cette option ordonne à rpc.nfsd d'enregistrer ces
              messages dans le journal système (syslog). Notez que les erreurs rencontrées pendant le traitement
              des options seront quand même envoyées vers la sortie d'erreur standard.

       -t, --tcp
              Indiquer au serveur NFS du noyau d’ouvrir et d’écouter sur un socket TCP.  C’est  le  comportement
              par défaut.

       -T, --no-tcp
              Indiquer au serveur NFS du noyau de ne pas ouvrir et écouter sur un socket TCP.

       -u, --udp
              Indiquer au serveur NFS du noyau d’ouvrir et d’écouter sur un socket UDP.

       -U, --no-udp
              Indiquer  au  serveur  NFS  du  noyau  de  ne  pas  ouvrir  et écouter sur un socket UDP. C’est le
              comportement par défaut.

       -V, --nfs-version version
              Cette option peut être utilisée pour demander à rpc.nfsd de prendre en charge  certaines  versions
              de  NFS.  La  version  actuelle  de  rpc.nfsd  gère  les  versions  majeures  3, 4 et les versions
              intermédiaires 4.0, 4.1 et 4.2 de NFS.

       -L, --lease-time secondes
              Régler la durée de contrat (lease-time) utilisée pour NFSv4. Cela correspond  à  quelle  fréquence
              les  clients doivent confirmer leur état par rapport au serveur. L’intervalle autorisé est de 10 à
              3600 secondes.

       -G, --grace-time secondes
              Régler le délai de grâce utilisé pour NFSv4 et NLM (pour NFSv2 et NFSv3). Les requêtes d’ouverture
              de nouveau fichier (NFSv4) et les verrous de nouveau fichier (NLM) ne  seront  autorisés  qu’après
              l’expiration du délai pour permettre aux clients de récupérer leur état.

       nombre_processus
              Préciser  le  nombre  de processus légers (« threads ») du serveur NFS. Par défaut, huit processus
              sont lancés. Toutefois, pour atteindre des performances optimales, plusieurs  processus  devraient
              être  utilisés.  Le  chiffre réel dépend du nombre de clients et de la charge de travail engendrée
              par les clients NFS. Un bon point de départ  est  8  processus.  Le  programme  nfsstat(8)  permet
              d'observer les effets d'une modification de ce chiffre.

       Notez  bien  que  si  le  serveur  NFS  est déjà lancé, les options qui définissent l'hôte, le port et le
       protocole seront ignorées. La seule option prise en compte sera le nombre  de  processus  indiqué  et  le
       nombre  total  de  processus  nfsd  actifs  sera  augmenté ou diminué afin de s'aligner sur ce nombre. En
       particulier, rpc.nfsd 0 arrêtera tous les processus légers et fermera donc toutes les connexions actives.

FICHIER DE CONFIGURATION

       La plupart des options pouvant être définies sur la ligne de commande peuvent l’être par des valeurs dans
       la section [nfsd] du fichier de configuration /etc/nfs.conf. Les valeurs reconnues comprennent :

       threads
              Le nombre de processus légers à démarrer.

       host   Un nom d’hôte ou une liste de  noms  d’hôte  séparés  par  des  virgules  que  rpc.nfsd  écoutera.
              L’utilisation de l’option --host remplace tous les noms d’hôte listés dans celle-ci.

       scope  Définir la portée du serveur.

       grace-time
              Le délai de grâce pour NFSv4 et NLM en secondes.

       lease-time
              La durée de contrat pour NFSv4 en secondes.

       port   Réglage du port pour la connexion TCP/UDP.

       rdma   Activer  le  port  RDMA  (avec  «  on » ou « yes », etc.) pour le port standard (« nfsrdma », port
              20049).

       rdma-port
              Définir un port RDMA alternatif.

       UDP    Activer (avec « on » ou « yes », etc.) ou désactiver (« off », « no ») la prise en charge d’UDP.

       TCP    Activer ou désactiver la prise en charge de TCP.

       vers3

       vers4  Activer ou désactiver toutes les versions NFSv4. Toutes les versions sont normalement activées par
              défaut.

       vers4.1

       vers4.2
              Régler celles-ci à « off » ou une autre valeur similaire désactivera les  versions  intermédiaires
              choisies.  Régler  à « on » les activera. Les valeurs par défaut sont déterminées par le noyau et,
              habituellement, les versions intermédiaires sont par défaut activées une fois que l’implémentation
              est suffisamment achevée.

NOTES

       Si le programme a été construit avec la prise en charge de TI-RPC, il activera toutes les combinaisons de
       protocole et famille d'adresses qui sont marquées comme visibles dans la base de données de netconfig.

VOIR AUSSI

       nfsd(7), rpc.mountd(8), exports(5), exportfs(8), nfs.conf(5), rpc.rquotad(8), nfsstat(8), netconfig(5).

AUTEUR

       Olaf Kirch, Bill Hawes, H. J. Lu, G. Allan Morris III, et un paquet d'autres.

TRADUCTION

       La   traduction   française   de   cette   page   de   manuel   a   été   créée   par    Valéry    Perrin
       <valery.perrin.debian@free.fr>,    Sylvain    Cherrier    <sylvain.cherrier@free.fr>,    Thomas   Huriaux
       <thomas.huriaux@gmail.com>,    Dominique    Simen    <dominiquesimen@hotmail.com>,    Nicolas     Sauzède
       <nsauzede@free.fr>,  Romain  Doumenc  <rd6137@gmail.com>, David Prévot <david@tilapin.org>, Denis Mugnier
       <myou72@orange.fr>,   Cédric   Boutillier   <cedric.boutillier@gmail.com>   et   Jean-Paul    Guillonneau
       <guillonneau.jeanpaul@free.fr>

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                                                 20 février 2014                                     rpc.nfsd(8)