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NOM

       file — Déterminer le type d'un fichier

SYNOPSIS

       file  [-bcdEhiklLNnprsSvzZ0]  [--apple]  [--exclude-quiet]  [--extension] [--mime-encoding] [--mime-type]
            [-e nom_test] [-F séparateur] [-f fichier_de_noms] [-m fichiers_magiques] [-P nom=valeur] file ...
       file -C [-m fichiers_magiques]
       file [--help]

DESCRIPTION

       Cette page de manuel documente la version 5.46 de la commande .

       file teste chaque argument dans le but de les classer. Il y a trois ensembles de tests qui  se  déroulent
       dans  cet  ordre  : tests du système de fichiers, tests magiques et tests de langage. Le premier test qui
       réussit provoque l'affichage du type de fichier.

       Le type affiché contiendra généralement un des mots text (le  fichier  ne  contient  que  des  caractères
       affichables  et  quelques  caractères  de  contrôle courants et peut probablement être lu sur un terminal
       ASCII) de façon sûre, executable (le fichier contient le résultat de la compilation d'un  programme  sous
       une  forme  compréhensible  pour des noyaux UNIX ou autres) ou data signifiant tout le reste (les données
       sont généralement “binaire” ou non-affichable). Les exceptions sont des formats de fichiers  bien  connus
       (fichiers core, archives tar) qui sont connus pour contenir des données binaires. Lors de la modification
       des  fichiers  magiques  ou  du  programme  lui-même,  assurez-vous  de  «  préserver ces mots clé ». Les
       utilisateurs comptent sur le fait que tous les fichiers  lisibles  d'un  répertoire  ont  le  mot  “text”
       affiché. Ne faites pas comme a fait Berkeley en changeant “shell commands text” en “shell script”.

       Les  tests  du  système  de  fichiers  sont  basés  sur l'examen du retour d'un appel système stat(2). Le
       programme vérifie si le fichier est vide, ou si c'est un type de  fichier  spécial.  Tous  les  types  de
       fichiers  connus  appropriés  au  système sur lequel vous travaillez (sockets, liens symboliques ou tubes
       nommés (FIFO) sur les systèmes qui les implémentent) sont reconnus de façon intuitive s'ils sont  définis
       dans le fichier d'en-tête du système <sys/stat.h>.

       Les  tests « magiques » sont utilisés pour rechercher des fichiers contenant des données dans des formats
       particuliers. L'exemple canonique de cela est un fichier exécutable binaire (programme compilé), dont  le
       format est défini dans <elf.h>, <a.out.h> et peut-être dans <exec.h> dans le répertoire include standard.
       Ces fichiers contiennent un “nombre magique” stocké à un emplacement particulier près du début du fichier
       qui  dit  au  système  d'exploitation  UNIX  que le fichier est un exécutable binaire et lequel parmi les
       nombreux types. Le concept de “nombre magique” a été appliqué par extension aux fichiers de données. Tout
       fichier contenant un identifiant invariable à un petit décalage fixé dans le  fichier  peut  généralement
       être décrit de cette manière. L'information identifiant ces fichiers est lue à partir de /etc/magic et du
       fichier   magique   compilé  /usr/share/misc/magic.mgc  ou  des  fichiers  présents  dans  le  répertoire
       /usr/share/misc/magic si le fichier compilé n'existe pas. De  plus,  si  ou  $HOME/.magic  existent,  ils
       seront utilisés de préférence aux fichiers magiques du système.

       Si  un fichier ne correspond à aucune entrées du fichier magique, il est examiné afin de voir s'il semble
       être un fichier texte. Les jeux de caractères ASCII, ISO-8859, ASCII-étendu 8 bits  non  ISO  (tels  ceux
       utilisés  sur  Macintosh et les systèmes de PC IBM), Unicode encodés en UTF-8 ou en UTF-16 et les jeux de
       caractères EBCDIC peuvent être différenciés par les différents  intervalles  et  séquences  d'octets  qui
       constituent  le  texte imprimable dans chaque jeu. Si un fichier passe avec succès l'un de ces tests, son
       jeu de caractères est signalé. Les fichiers ASCII, ISO-8859-x,  UTF-8  et  ASCII-étendu  sont  identifiés
       comme  “text”  (texte),  car ils sont pour la plupart lisibles sur pratiquement n'importe quel terminal ;
       UTF-16 et EBCDIC sont seulement des “character data” (données caractères), car, même contenant du  texte,
       celui-ci nécessite une traduction avant de pouvoir être lu. De plus, file essaiera de déterminer d'autres
       caractéristiques  des  fichiers type texte. Si les lignes d'un fichier sont terminées par CR, CRLF ou NEL
       au lieu du standard Unix LF, ce sera signalé. Les fichiers qui contiennent  des  séquences  d'échappement
       intégrées ou de la surimpression seront également identifiés.

       Une  fois que file a déterminé le jeu de caractères utilisé dans un fichier de type texte, il essaiera de
       déterminer dans quel  langage  le  fichier  est  écrit.  Les  tests  de  langage  cherchent  des  chaînes
       particulières  (cf.  <names.h>) qui peuvent apparaître n'importe où dans les quelques premiers blocs d'un
       fichier. Par exemple, le mot-clé .br indique que le fichier est très  probablement  un  fichier  d'entrée
       troff(1),  comme  le  mot-clé struct indique un programme en C. Ces tests sont moins fiables que les deux
       groupes précédents, ils sont donc réalisés en dernier. Les routines de test de langage testent  également
       quelques autres types divers (comme les archives tar(1) ou les fichiers JSON).

       Tout  fichier  qui ne peut pas être identifié comme ayant été écrit dans un des jeux de caractères listés
       plus haut est simplement considéré comme “data” (données).

OPTIONS

       --apple
               Faire en sorte que la commande file affiche le type de fichier et le code créateur tel qu'utilisé
               par les vieilles versions de MacOS. Le code consiste en huit lettres, la  première  décrivant  le
               type  de fichier, la dernière le créateur. Cette option ne fonctionne bien qu'avec les formats de
               fichiers où la sortie de style apple est définie.

       -b, --brief
               Ne pas faire précéder les lignes de sortie par les noms de fichiers (mode bref).

       -C, --compile
               Écrire un fichier de sortie magic.mgc qui contient une version  pré-analysée  du  fichier  ou  du
               répertoire magique.

       -c, --checking-printout
               Provoquer  un  affichage  pour  vérification  de  la  forme analysée du fichier magique. Cela est
               habituellement utilisé en conjonction avec l'option -m pour déboguer un nouveau  fichier  magique
               avant de l'installer.

       -d      Afficher les informations de débogage interne vers stderr.

       -E      Pour  les  erreurs  de système de fichiers (fichier non trouvé, etc), au lieu de traiter l'erreur
               comme une sortie normale comme POSIX l'exige et de continuer,  émettre  un  message  d'erreur  et
               quitter.

       -e, --exclude nom_test
               Exclure le test nommé dans nom_test de la liste des tests pour déterminer le type de fichier. Les
               noms de test valables sont :

               apptype   Application de type EMX (seulement sur EMX).

               ascii     Différents  types  de  fichiers texte (ce test essaiera de deviner l'encodage du texte,
                         sans respecter les réglages de l'option ‘encoding’).

               encoding  Différents encodages de textes pour des tests magiques « doux ».

               tokens    Ignoré pour la rétrocompatibilité.

               cdf       Affiche les détails des fichiers de documents composés (Compound Documents Files).

               compress  Chercher et regarder dans des fichiers compressés.

               csv       Vérifie les fichiers de valeurs séparées par des virgules.

               elf       Afficher les détails de fichier ELF, à condition que les  tests  magiques  doux  soient
                         activés et que le magique elf soit trouvé.

               json      Examiner les fichiers JSON (RFC-7159) en les analysant pour conformité.

               soft      Consulter les fichiers magiques.

               simh      Examine les fichiers d'une bande SIMH.

               tar       Examiner  les fichiers tar en vérifiant la somme de contrôle de 512 octets de l'en-tête
                         tar. L'exclusion de ce test peut fournir plus  de  contenu  détaillé  en  utilisant  la
                         méthode magique douce (soft).

               text      Un synonyme pour ‘ascii’.

       --exclude-quiet
               Comme  --exclude,  mais  ignorer  les  tests  que  file  ne  reconnait pas. Cela est destiné à la
               compatibilité avec les anciennes versions de .

       --extension
               Afficher sous forme de liste séparée par des barres obliques les extensions valables pour le type
               de fichier trouvé.

       -F, --separator separateur
               Utiliser les chaînes spécifiées comme séparateur entre le nom de fichier et le  résultat  sur  le
               fichier renvoyés. Par défaut ‘:’.

       -f, --files-from fichier_de_noms
               Lire le nom des fichiers à examiner à partir du fichier_de_noms (un par ligne) avant la liste des
               arguments.  Un fichier_de_noms ou au moins un argument de nom de fichier doit être présent ; pour
               tester l'entrée standard, utilisez ‘-’ comme argument de nom de fichier. Veuillez  noter  que  le
               fichier_de_noms  est  déplié et que les noms de fichiers inclus sont traités lorsque cette option
               est rencontrée et cela avant tout autre traitement d'options. Cela permet  de  traiter  plusieurs
               listes  de  fichiers  avec  différents  arguments  de ligne de commande avec la même invocation .
               Cependant, si vous voulez définir le délimiteur, vous devez le faire avant de spécifier la  liste
               de fichiers, comme : “-F @ -f fichier_de_noms”, au lieu de : “-f fichier_de_noms -F @”.

       -h, --no-dereference
               Cette  option fait que les liens symboliques ne sont pas suivis (pour les systèmes qui gèrent les
               liens symboliques).  Il  s'agit  du  comportement  par  défaut  si  la  variable  d'environnement
               POSIXLY_CORRECT n'est pas définie.

       -i, --mime
               Faire  en  sorte  que  la  commande  file affiche des chaînes de type mime plutôt que celles plus
               traditionnelles facilement lisibles  par  un  humain.  Il  peut  dire  par  exemple  ‘text/plain;
               charset=us-ascii’ au lieu de “ASCII text”.

       --mime-type, --mime-encoding
               Comme -i, mais n'afficher que le(s) élement(s) spécifié(s).

       -k, --keep-going
               Ne  pas  s'arrêter à la première correspondance, mais continuer. Les correspondances subséquentes
               seront préfixées par la chaîne ‘\012- ’. (si vous voulez une nouvelle ligne,  consultez  l'option
               -r). Le motif magique avec la plus grande valeur (voir l'option -l) vient en premier.

       -l, --list
               Afficher une liste de motifs et leur valeur triée par ordre décroissant de valeur de magic(5) qui
               est utilisée pour la correspondance (voir aussi l'option -k).

       -L, --dereference
               Cette  option  fait  que les liens symboliques sont suivis, comme l'option du même nom dans ls(1)
               (sur les systèmes qui prennent en charge les liens symboliques). C'est le comportement par défaut
               si la variable d'environnement POSIXLY_CORRECT est définie.

       -m, --magic-file magicfiles
               Indiquer une liste alternative de fichiers et répertoires contenant les  nombres  magiques.  Cela
               peut  être un simple item ou une liste de fichiers séparée par des deux-points (:). Si un fichier
               magique compilé est trouvé en même temps qu'un fichier ou un répertoire, il  sera  utilisé  à  la
               place.

       -N, --no-pad
               Ne pas remplir les noms de fichiers pour qu'ils soient alignés dans la sortie.

       -n, --no-buffer
               Forcer  le  vidage  de  stdout  après  l'examen  de  chaque fichier. Cela n'est utile que lors de
               l'examen d'une liste de fichiers. Cela est destiné à être être utilisé  par  des  programmes  qui
               veulent récupérer le type de fichier depuis un tube.

       -p, --preserve-date
               Sur  les  systèmes  qui  prennent  en  charge  utime(3) ou utimes(2), tenter de préserver la date
               d'accès des fichiers analysés, pour faire semblant que file ne les a jamais lus.

       -P, --parameter name=value
               Définir diverses limites de paramètres.

               Nom          Valeur_par_défaut                                        Explication
               bytes        1M         nombre maximal d'octets à lire depuis le fichier
               elf_notes    256        maximum de notes ELF traitées
               elf_phnum    2K         nombre maximal de sections de programme ELF traitées
               elf_shnum    32K        maximum de sections ELF traitées
               elf_shsize   128MB      maximum de sections ELF traitées
               encoding     65K        nombre maximal d'octets à analyser pour l'évaluation de l'encodage
               indir        50         limite de récursion pour la magie indirecte
               name         100        limite du nombre d'utilisations pour le nom/l'utilisation magique
               regex        8K         limite de longueur pour les recherches regex

       -r, --raw
               Ne pas traduire les caractères non-imprimables en \ooo. Normalement file traduit  les  caractères
               non-imprimables dans leur représentation octale.

       -s, --special-files
               Normalement, file tente seulement de lire et de déterminer le type de fichiers passés en argument
               que  stat(2)  rapporte  être  des  fichiers  ordinaires.  Cela  évite les problèmes, car lire des
               fichiers spéciaux peut avoir des conséquences particulières. Indiquer l'option -s fait  en  sorte
               que  file  lise  aussi  les  fichiers  d'arguments qui sont des fichiers spéciaux en mode bloc ou
               caractère. C'est utile pour déterminer le type du  système  de  fichiers  des  données  dans  des
               partitions  de disque brutes qui sont des fichiers spéciaux en mode bloc. Cette option fait aussi
               en sorte que file ne tienne pas compte de la taille de fichier telle  qu'elle  est  indiquée  par
               stat(2),  puisque, sur certains systèmes, stat(2) indique une taille nulle pour les partitions du
               disque brutes.

       -S, --no-sandbox
               Sur les systèmes où libseccomp (https://github.com/seccomp/libseccomp) est  disponible,  l'option
               -S  désactive  le  bac à sable qui est activé par défaut. Cette option est nécessaire à file pour
               exécuter des programmes de décompression externes, par exemple dans le cas  où  l'option  -z  est
               indiquée  et où les décompresseurs intégrés ne sont pas disponibles. Sur les systèmes où le bac à
               sable n'est pas disponible, cette option n'a aucun effet.

               Note : Cette version Debian de file a été construite sans la prise en  charge  de  seccomp,  donc
               cette option n'a aucun effet.

       -v, --version
               Afficher la version du programme et quitter.

       -z, --uncompress
               Essayer de regarder dans les fichiers compressés.

       -Z, --uncompress-noreport
               Essayer  de  regarder  dans  les fichiers compressés, mais n'afficher des informations que sur le
               contenu, pas sur la compression.

       -0, --print0
               Ajouter un caractère NULL ‘\0’ après la fin du nom de fichier. Pratique pour couper ( cut(1))  la
               sortie. Cela n'affecte pas le séparateur, qui est toujours affiché.

               Si  cette  option  est  répétée plus d'une fois, alors file affiche juste le nom de fichier suivi
               d'un zéro suivi de la description (ou ERROR: text) suivi par un second zéro pour chaque entrée.

       --help  Afficher un message d'aide puis quitter.

ENVIRONNEMENT

       La variable d'environnement MAGIC peut être utilisée pour spécifier le nom du fichier de nombres magiques
       par défaut. Si cette variable est définie, alors  file  n'essaiera  pas  d'ouvrir  $HOME/.magic.  Le  cas
       échéant,  file  ajoute  “.mgc”  à  la  valeur  de  cette  variable  de  manière  appropriée.  La variable
       d'environnement POSIXLY_CORRECT contrôle (sur les systèmes qui gèrent  les  liens  symboliques)  si  file
       essaie  de  suivre  les  liens  symboliques  ou  non.  Si  elle  est  définie,  alors file suit les liens
       symboliques, autrement il ne le fait pas. Ce comportement est aussi contrôlé par les options -L et -h.

FICHIERS

       /usr/share/misc/magic.mgc  Liste compilée des nombres magiques par défaut.
       /usr/share/misc/magic      Répertoire contenant les fichiers magiques par défaut.

CODE DE RETOUR

       file quittera avec 0 si l'opération a réussi ou >0 si une erreur a été rencontrée. Les erreurs  suivantes
       provoquent  des messages de diagnostic, mais n'affectent pas le code de retour du programme (comme requis
       par POSIX), à moins que -E ne soit indiquée :
                Un fichier n'a pas été trouvé
                Il n'y a pas de permission pour lire un fichier
                Le type de fichier ne peut pas être déterminé

EXEMPLES

             $ file file.c file /dev/{wd0a,hda}
             file.c:   C program text
             file:     ELF 32-bit LSB executable, Intel 80386, version 1 (SYSV),
                       dynamically linked (uses shared libs), stripped
             /dev/wd0a: block special (0/0)
             /dev/hda: block special (3/0)

             $ file -s /dev/wd0{b,d}
             /dev/wd0b: data
             /dev/wd0d: x86 boot sector

             $ file -s /dev/hda{,1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}
             /dev/hda:   x86 boot sector
             /dev/hda1:  Linux/i386 ext2 filesystem
             /dev/hda2:  x86 boot sector
             /dev/hda3:  x86 boot sector, extended partition table
             /dev/hda4:  Linux/i386 ext2 filesystem
             /dev/hda5:  Linux/i386 swap file
             /dev/hda6:  Linux/i386 swap file
             /dev/hda7:  Linux/i386 swap file
             /dev/hda8:  Linux/i386 swap file
             /dev/hda9:  empty
             /dev/hda10: empty

             $ file -i file.c file /dev/{wd0a,hda}
             file.c:      text/x-c
             file:        application/x-executable
             /dev/hda:     application/x-not-regular-file
             /dev/wd0a:    application/x-not-regular-file

VOIR AUSSI

       hexdump(1), od(1), strings(1), magic(5)

CONFORMITÉ AUX STANDARDS

       Ce programme est supposé dépasser la définition de l'interface System V de FILE(CMD), pour  autant  qu'on
       puisse  le  déterminer  à  partir  du langage vague qu'il contient. Son comportement est en grande partie
       compatible avec le programme System V du même nom.  Cette  version  connaît  cependant  plus  de  nombres
       magiques et produira donc des sorties différentes (bien que plus précises) dans de nombreux cas.

       La  différence  significative  entre cette version et celle de System V est que cette version traite tout
       espace blanche comme un délimiteur, donc les espaces dans les chaînes de motif  doivent  être  protégées.
       Par exemple,

             >10     string  language impress        (imPRESS data)

       dans un fichier de nombres magiques existant devrait être changé en

             >10     string  language\ impress       (imPRESS data)

       De  plus, dans cette version, si une chaîne de motif contient une barre oblique inversée ( \~), elle doit
       être protégée. Par exemple

             0       string          \begindata      Andrew Toolkit document

       dans un fichier de nombres magiques existant devrait être changé en

             0       string          \\begindata     Andrew Toolkit document

       Les éditions 3.2 et ultérieures de SunOS de Sun Microsystems incluent une commande file dérivée de  celle
       de  System  V,  mais  avec  quelques  extensions. Cette version diffère de celle de Sun seulement sur des
       points mineurs. Elle inclut l'utilisation de l'extension de l'opérateur par exemple,

             >16     long&0x7fffffff >0              not stripped

SECURITÉ

       Sur les systèmes où libseccomp (https://github.com/seccomp/libseccomp) est  disponible,  file  permet  de
       limiter  les  appels système à ceux qui sont nécessaires au fonctionnement du programme. L'application de
       cette limitation n'apporte aucun avantage en  matière  de  sécurité  lorsqu'il  est  demandé  à  file  de
       décompresser  des  fichiers  d'entrée en exécutant des programmes externes avec l'option -z. Pour activer
       l'exécution de décompresseurs externes, il est nécessaire de désactiver  le  bac  à  sable  en  utilisant
       l'option -S.

RÉPERTOIRE MAGIQUE

       Les  entrées  du fichier magique ont été recueillies à partir de diverses sources, principalement USENET,
       et ont été fournies par divers auteurs. Christos  Zoulas  (adresse  ci-dessous)  collectera  les  entrées
       additionnelles  ou  corrigées  du  fichier  magique.  Une mise à jour des entrées du fichier magique sera
       distribuée périodiquement.

       L'ordre des entrées présentes dans le fichier magique est important. Suivant le système utilisé,  l'ordre
       dans lequel elles sont rangées peut être incorrect.

HISTORIQUE

       Il  y  a eu une commande file dans chaque UNIX depuis au moins Research Version 4 (la page de manuel date
       de novembre 1973). La version System V introduit un changement majeur significatif : la liste externe  de
       types magiques. Cela a légèrement ralenti le programme mais l'a rendu beaucoup plus flexible.

       Ce  programme,  basé  sur  la  version  de  System V, a été écrit par Ian Darwin ⟨ian@darwinsys.com⟩ sans
       regarder aucun code source de quelqu'un d'autre.

       John Gilmore a révisé le code intensivement, l'améliorant  par  rapport  à  la  première  version.  Geoff
       Collyer   a  trouvé  plusieurs  incohérences  et  fourni  quelques  entrées  de  fichiers  magiques.  Les
       contributions de l'opérateur ‘&’ ont été faite par Rob McMahon ⟨cudcv@warwick.ac.uk⟩, 1989.

       Guy Harris, ⟨guy@netapp.com⟩, a effectué de nombreuses modifications de 1993 à nos jours.

       Le  développement  initial  et  la  maintenance  de  1990  à   aujourd'hui   est   de   Christos   Zoulas
       ⟨christos@astron.com⟩.

       Modifié  par  Chris  Lowth  ⟨chris@lowth.com⟩, 2000 : gestion de l'option -i pour afficher les chaînes de
       type mime, en utilisant un fichier magique et une logique interne alternatifs.

       Modifié par Eric Fischer ⟨enf@pobox.com⟩, juillet 2000,  pour  identifier  les  codes  de  caractères  et
       essayer d'identifier les langages des fichiers non-ASCII.

       Modifié par Reuben Thomas ⟨rrt@sc3d.org⟩, 2007-2011, pour améliorer la prise en charge de MIME, fusionner
       la magie MIME et non MIME, gérer les répertoires ainsi que les fichiers de nombres magiques, appliquer de
       nombreuses  corrections  de  bogues, mettre à jour et corriger beaucoup de nombres magiques, améliorer la
       construction du système, améliorer la documentation et réécrire les liaisons Python en Python pur.

       La liste des contributeurs au répertoire ‘magic’ (fichiers magiques) est trop longue pour l'inclure  ici.
       Vous vous reconnaîtrez ; merci à vous. Beaucoup de contributeurs sont listés dans les fichiers source.

NOTICE LÉGALE

       Copyright  (c)  Ian  F.  Darwin,  Toronto,  Canada, 1986-1999. Couvert par le copyright Berkeley Software
       Distribution standard ; consulter le fichier COPYING dans la distribution des sources.

       Les fichiers tar.h et is_tar.c ont été écrits par John Gilmore à  partir  de  son  programme  du  domaine
       public, et ne sont pas couverts par la licence ci-dessus.

BOGUES

       Merci  de rapporter les bogues et d'envoyer les patchs au traqueur de bogue à https://bugs.astron.com/ ou
       à      la      liste      de       diffusion       à       ⟨file@astron.com⟩       (visitez       d'abord
       https://mailman.astron.com/mailman/listinfo/file pour vous inscrire).

À FAIRE

       Corriger  la  sortie afin que les tests pour les drapeaux MIME et APPLE ne soient pas partout nécessaires
       et que la sortie réelle ne soit faite qu'à un seul endroit. Cela a besoin d'être  élaboré.  Suggestion  :
       placer  les  sorties  possibles  dans  une liste, puis choisir la dernière valeur (la plus spécifique, on
       espère) à la fin, ou utiliser celle par  défaut  si  la  liste  est  vide.  Cela  ne  doit  pas  ralentir
       l'évaluation.

       La  manipulation de MAGIC_CONTINUE et l'affichage \012 - entre les entrées est maladroit et compliqué ; à
       remanier et centraliser.

       Certaines logiques d'encodage sont codées en dur dans encoding.c et pourraient être  déplacées  dans  les
       fichiers magiques si nous avions une annotation !:charset.

       Continuez  de  corriger  tous  les bogues de nombres magiques. Consultez le système de suivi de bogues de
       Debian pour une bonne source d'information.

       Stocker les chaînes de longueur quelconque, par exemple pour les motifs %s, pour qu'elles  puissent  être
       affichées.  Corrige le bogue Debian nº 271672. Cela peut se faire en allouant des chaînes dans un pool de
       chaînes, en stockant le pool de chaînes à la  fin  du  fichier  magique  et  en  convertissant  tous  les
       pointeurs de chaînes en décalages relatifs au pool de chaînes.

       Ajouter la syntaxe pour les décalages relatifs après le niveau actuel (Debian bug nº 466037).

       Faire un fichier -ki work, c'est-à-dire donner plusieurs types MIME.

       Ajouter  une  bibliothèque  zip  pour  jeter un œil dans les documents Office2007 afin d'afficher plus de
       détails sur leur contenu.

       Ajouter une option pour afficher les URL pour les sources des descriptions de fichiers.

       Combiner les scripts de recherches et ajouter une méthode pour mapper les noms d'exécutables en type MIME
       (par exemple, avoir une valeur magique pour !:mime qui fasse que la  chaîne  résultante  soit  recherchée
       dans  une  table).  Cela  devrait  empêcher  l'ajout  de  la même magie répétitivement pour chaque nouvel
       interpréteur de hash-bang.

       Lorsqu'un descripteur de fichier est disponible, nous pouvons passer et ajuster la mémoire  tampon  à  la
       place de la gestion de la mémoire tampon que nous faisons actuellement.

       Arranger  “name”  et  “use” pour vérifier la cohérence à la compilation (dupliquer “name”, “use” pointant
       vers “name” indéfini). Rendre “name” / “use” plus efficaces en gardant une liste classée de noms. Le  cas
       spécial  ^  pour inverser le boutisme dans l'analyseur syntaxique afin qu'il ne soit pas nécessaire de le
       protéger, et le documenter.

       Si les décalages indiqués en interne dans le fichier dépassent la taille du tampon (la  variable  HOWMANY
       dans  fichier.h),  alors  nous  ne  cherchons  pas à atteindre ce décalage et nous abandonnons. Il serait
       préférable que la gestion des tampons se fasse quand  le  descripteur  de  fichier  est  disponible  pour
       pouvoir  chercher  autour  du  fichier. On doit néanmoins être attentif, car cela peut avoir un impact en
       matière de performance et donc de sécurité, car il est possible de ralentir les choses  en  cherchant  de
       façon répétée.

       Il  y a maintenant une prise en charge pour garder des tampons séparés et avoir des décalages à partir de
       la fin du fichier, mais la gestion du tampon interne nécessite encore un remaniement.

DISPONIBILITÉ

       Vous pouvez obtenir la dernière version de l'auteur original par FTP anonyme sur ftp.astron.com  dans  le
       répertoire /pub/file/file-X.YZ.tar.gz.

TRADUCTION

       La traduction française de cette page de manuel a été créée par Frédéric Delanoy <delanoy_f@yahoo.com> et
       bubu <bubub@no-log.org>

       Cette  traduction  est  une  documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General Public License
       version  3:  https://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html  concernant  les  conditions  de   copie   et   de
       distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.

       Si  vous  découvrez  un  bogue  dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à
       debian-l10n-french@lists.debian.org .

Debian                                            7 avril 2024                                           FILE(1)