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NOM

       debchange - Outil pour la maintenance du fichier debian/changelog d’un paquet source

SYNOPSIS

       debchange [options] [texte ...]
       dch [options] [texte ...]

DESCRIPTION

       debchange  ou  son alias dch ajoute une nouvelle ligne de commentaire au fichier debian/changelog dans le
       répertoire des sources. Cette commande doit être exécutée depuis ce répertoire. Si le texte décrivant  le
       changement  est  donné  en  ligne  de  commande,  debchange  s’exécutera de façon automatique et ajoutera
       simplement le texte, avec les passages à la ligne qui s’imposent et à l’emplacement  approprié,  dans  le
       fichier debian/changelog (ou le fichier indiqué par les options décrites ci-après). Si le texte donné sur
       la  ligne  de  commande  est  une chaîne NULL, debchange s’exécutera de façon automatique sans ajouter de
       texte. Si le texte donné sur la ligne de commande est une  chaîne  d’espaces,  debchange  s’exécutera  de
       façon automatique et ajoute une entrée de changelog vide. Si aucun texte n’est renseigné, alors debchange
       exécute  un  éditeur  (déterminé  par  sensible-editor)  pour que vous éditiez le fichier. (Les variables
       d’environnement VISUAL et EDITOR sont utilisées dans cet ordre pour  déterminer  l’éditeur  à  utiliser.)
       Pour les éditeurs qui acceptent l’option +n pour démarrer l’édition à une ligne donnée, cette option sera
       utilisée  pour  positionner  l’édition  à  la  bonne ligne. Si l’éditeur est quitté sans avoir modifié le
       fichier temporaire, debchange quittera sans modifier le fichier changelog.  Remarquez  que  les  fichiers
       changelog  sont  supposés  être codés en UTF-8. Dans le cas contraire, des problèmes peuvent se produire.
       Veuillez consulter la page de manuel de iconv(1) pour trouver comment convertir  les  fichiers  changelog
       codés  autrement.  Enfin,  un  fichier  changelog  ou  NEWS  peut être créé à partir de rien en utilisant
       l’option --create décrite ci-dessous.

       debchange peut également créer des entrées de changelog permettant de fermer  des  bogues,  en  utilisant
       l’option  --closes.  Le  BTS,  ou  Debian  Bug  Tracking  System  (système  de  suivi  de  bogues Debian,
       https://bugs.debian.org/), est interrogé pour déterminer le titre du bogue et le paquet  dans  lequel  il
       apparaît.  Ce  comportement  peut  être  modifié  en  utilisant  l’option --noquery ou en positionnant la
       variable de configuration DEBCHANGE_QUERY_BTS à no, comme décrit ci-dessus. Dans tous les cas,  l’éditeur
       (voir  ci-dessus)  est  toujours  appelé  pour  permettre  une  modification de l’entrée, mais le fichier
       changelog est créé, que des modifications aient été faites ou non. Une entrée  supplémentaire  peut  être
       fournie en ligne de commande en plus de l’entrée fermant le bogue.

       Au  plus  une  des  options  --append, --increment, --edit, --release, et --newversion doit être utilisée
       conformément à leurs descriptions ci-après. Si aucune option n’est fournie, debchange devra utiliser  des
       heuristiques  pour  deviner si le paquet a bien été distribué ou non, et se comporte comme si --increment
       avait été utilisée si le paquet a été distribué, ou autrement comme si --append avait été utilisée.

       Deux différents types d’heuristiques peuvent être utilisés, contrôlés par l’option --release-heuristic ou
       la variable de configuration DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC. L’heuristique par  défaut  (changelog)  suppose
       que  le  paquet  a été distribué à moins que le journal des modifications ne contienne UNRELEASED dans le
       champ de la distribution. Si cette heuristique est activée, la distribution sera modifiée  en  UNRELEASED
       dans  les  nouvelles  entrées du journal des modifications, et l’option --mainttrailer décrite ci-dessous
       sera activée automatiquement. Cela peut être utile si  un  paquet  peut  être  distribué  par  différents
       responsables,  ou  si vous ne voulez pas garder les journaux d’envoi. L’autre heuristique (log) détermine
       si un paquet a été distribué en cherchant un journal dupload(1) ou dput(1) approprié. Un message d’alerte
       sera affiché si le fichier du journal est détecté mais qu’aucun envoi réussi  n’y  est  enregistré.  Cela
       peut  arriver  si  l’envoi précédent a été exécuté avec une version de dupload inférieure à 2.1 ou s’il a
       échoué.

       Si les options --increment ou --newversion sont utilisées, le  nom  et  l’adresse  électronique  pour  la
       nouvelle  version  sont  déterminés  de la façon suivante. Si la variable d’environnement DEBFULLNAME est
       définie, sa valeur est utilisée comme nom complet du responsable. Si la variable d’environnement DEBEMAIL
       est définie, elle est utilisée comme adresse électronique.  Si  cette  variable  est  de  la  forme  "nom
       <adresse>",  alors  le  nom est pris dans cette variable si la variable d’environnement DEBFULLNAME n’est
       pas définie. Si cette variable d’environnement n’est pas définie, le même test  est  réalisé  sur  EMAIL.
       Puis,  si le nom complet n’est pas encore déterminé, getpwuid(3) est utilisé pour déterminer le nom grâce
       au fichier des mots de passe. En cas d’échec, l’entrée précédente du fichier changelog est utilisée. Pour
       l’adresse électronique, si elle n’a pas été déterminée avec DEBEMAIL ou EMAIL, /etc/mailname est utilisé,
       puis il tente de la construire à partir du nom d’utilisateur et du FQDN,  sinon,  l’adresse  de  l’entrée
       précédente du fichier changelog est utilisée. Pour simplifier, il est préférable de définir les variables
       d’environnement DEBEMAIL et DEBFULLNAME lorsque ce script est utilisé.

       Les journaux de modification qui enregistrent les modifications des différents coresponsables d’un paquet
       sont gérés. Si une entrée est ajoutée à celles de la version actuelle et que le responsable est différent
       du  responsable  qui  est  mentionné  comme  ayant  créé les entrées précédentes, alors des lignes seront
       ajoutées au journal pour indiquer le responsable ayant fait cette modification. Pour le moment,  seul  un
       des  différents  styles  d’enregistrement de ces informations est géré, dans lequel le nom du responsable
       ayant fait quelques modifications apparaît sur une ligne avant les modifications,  entre  crochets.  Cela
       peut-être  activé  ou  désactivé  en  utilisant l’option --[no]multimaint ou la variable de configuration
       DEBCHANGE_MULTIMAINT ; le comportement par défaut est de l’activer. À noter : si une entrée  a  déjà  été
       marquée dans ce but, alors cette option sera ignorée de façon silencieuse.

       Si  le  nom  du  répertoire  de  l’arborescence  des  sources est sous la forme paquet-version, debchange
       cherchera également à le renommer si le numéro de version (amont)  change.  Cela  peut  être  empêché  en
       utilisant  l’option  --preserve  en  ligne  de commande ou avec un paramètre du fichier de configuration,
       comme décrit ci-dessous.

       Si --force-bad-version ou --allow-lower-version est utilisée, debchange ne s’arrêtera pas si une nouvelle
       version est inférieure à la version actuelle. C’est particulièrement  utile  lors  de  la  conception  de
       rétroportages.

Vérification du nom du répertoire

       Comme  certains  autres  scripts du paquet devscripts, debchange parcourt une arborescence de répertoires
       jusqu’à ce qu’il trouve un fichier debian/changelog. Pour éviter les problèmes  posés  par  les  fichiers
       égarés,  il  examine  le nom du répertoire parent une fois le fichier debian/changelog trouvé, et vérifie
       que le nom du répertoire correspond au nom du paquet. La méthode précise utilisée est contrôlée  par  les
       deux      variables     du     fichier     de     configuration     DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL     et
       DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX, et les options en ligne de commande  associées  --check-dirname-level  et
       --check-dirname-regex.

       DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL peut prendre les valeurs suivantes :

       0      Ne jamais vérifier le nom du répertoire.

       1      Ne  vérifier  le  nom du répertoire que s’il a fallu changer de répertoire pour trouver le fichier
              debian/changelog. C’est le comportement par défaut.

       2      Toujours vérifier le nom du répertoire.

       Le nom du répertoire est vérifié en testant si le nom du répertoire actuel (donné par pwd(1))  correspond
       à   l’expression  rationnelle  donnée  par  la  variable  DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX  du  fichier  de
       configuration ou par l’option --check-dirname-regex regex. Il s’agit d’une  expression  rationnelle  Perl
       (voir  perlre(1)),  qui  sera  ancrée  à  son début et à sa fin. Si elle contient un "/", alors elle doit
       correspondre au chemin complet. Si elle contient la chaîne "PACKAGE", cette chaîne sera remplacée par  le
       nom  du  paquet  source  déterminé  par  le  fichier  changelog. La valeur par défaut de cette expression
       rationnelle est "PACKAGE(-.+)?", ce qui correspond aux répertoires nommés PACKAGE ou PACKAGE-version.

       Le journal des modifications par défaut à éditer est debian/changelog ; cependant, cela peut être  changé
       en  utilisant  les  options --changelog ou --news, ou la variable d’environnement CHANGELOG, comme décrit
       plus bas.

OPTIONS

       --append, -a
              Ajouter une nouvelle entrée au fichier changelog à la fin des entrées de la version actuelle.

       --increment, -i
              Incrémenter le numéro de version Debian ou, dans le cas d’un paquet Debian  natif,  le  numéro  de
              version.  Sur  Ubuntu  ou  Tanglu,  cela  modifiera aussi le suffixe buildX en ubuntu1 ou tanglu1.
              Utiliser -R, --rebuild pour un incrément  de  reconstruction  sans  modification.  Cela  crée  une
              nouvelle  section  au  début  du  journal de modifications avec le bon en-tête et la signature. De
              plus, dans le cas d’une nouvelle version d’un paquet  natif  Debian,  le  nom  du  répertoire  est
              modifié  de  manière  à  refléter  ce  changement  de  version. Si DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC est
              changelog (par défaut) et que la version actuelle est UNRELEASED, cela ne modifiera que la version
              du paragraphe actuel du journal de modifications. Sinon, cela  créera  un  nouveau  paragraphe  du
              journal de modifications avec la nouvelle version.

       --newversion version, -v version
              Indiquer  explicitement  le numéro de version (avec la partie relative à la version Debian). Cette
              option se comporte comme l’option --increment pour les autres aspects. Le nom du  répertoire  sera
              également  modifié  si  le  numéro  de  version amont a changé. Si DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC est
              changelog (par défaut) et que la version actuelle est UNRELEASED, cela ne modifiera que la version
              du paragraphe actuel du journal de modifications. Sinon, cela  créera  un  nouveau  paragraphe  du
              journal de modifications avec la nouvelle version.

       --edit, -e
              Éditer le journal des modifications dans un éditeur.

       --release, -r
              Finaliser  le  fichier changelog pour un envoi. Cela met à jour l’horodatage du fichier changelog.
              Si la distribution vaut UNRELEASED, elle prend la valeur de l’entrée précédente du fichier (ou  de
              la  distribution  indiquée  par  l’option  --distribution). S’il n’y a pas d’entrée précédente, et
              qu’aucune distribution n’a été indiquée explicitement, la distribution sera unstable (ou le nom de
              la version en cours de développement lorsqu’utilisé avec Ubuntu).

       --force-save-on-release
              Quand l’option --release est utilisée, un éditeur est ouvert pour permettre de vérifier le journal
              des modifications. L’utilisateur doit enregistrer le journal de modifications  pour  accepter  les
              modifications du fichier, sinon l’original sera conservé (option par défaut).

       --no-force-save-on-release
              Inverse  de  --force-save-on-release.  Remarquez qu’une fausse entrée de journal peut être fournie
              pour obtenir le même résultat - par exemple avec debchange --release  "".  L’entrée  ne  sera  pas
              ajoutée au journal des modifications, mais sa présence évite l’ouverture de l’éditeur.

       --create
              Cela  créera un nouveau fichier debian/changelog (ou debian/NEWS si l’option --news est utilisée).
              Vous devez être dans le répertoire de plus haut niveau pour l’utiliser ; aucune  vérification  sur
              le  nom  du  répertoire  ne  sera  faite.  Le nom du paquet et sa version peuvent être indiqués en
              utilisant les options --package  et  --newversion,  déterminés  grâce  au  nom  du  répertoire  en
              utilisant  l’option --fromdirname ou entrés manuellement dans le fichier changelog créé. Le nom du
              responsable est déterminé grâce  aux  variables  d’environnement  si  cela  est  possible,  et  la
              distribution est indiquée soit en utilisant l’option --distribution soit dans le fichier changelog
              créé.

       --empty
              Quand elle est utilisée avec l’option --create, elle permet de supprimer l’ajout automatique d’une
              entrée  "initial  release"  (de telle sorte que le prochain appel à debchange ajoutera la première
              entrée). Remarquez que dpkg-parsechangelog produira des avertissements du  fait  de  l’absence  de
              description de modifications.

       --package paquet
              Indiquer  le nom du paquet qui devra être utilisé dans le nouveau journal des modifications ; doit
              être utilisé seulement en conjonction avec les options --create, --increment, et --newversion.

       --nmu, -n
              Incrémenter le numéro de version Debian pour un envoi d’un non-responsable soit en ajoutant ".1" à
              une version non-NMU (à moins qu’il s’agisse d’un paquet  Debian  natif,  auquel  cas  "+nmu1"  est
              ajouté),  soit  en  incrémentant  un  numéro  de  NMU et ajouter un commentaire NMU au journal des
              modifications. Cela se produit automatiquement si l’auteur du paquet n’est  pas  dans  les  champs
              Maintainer ou Uploaders de debian/control, à moins que DEBCHANGE_AUTO_NMU soit définie à no ou que
              l’option --no-auto-nmu soit utilisée.

       --bin-nmu
              Incrémenter  le  numéro  de  version  Debian  pour  un  envoi binaire d’un non-responsable soit en
              ajoutant "+b1" à une version non-binNMU soit en incrémentant un numéro de binNMU,  et  ajouter  un
              commentaire "binNMU" dans le journal des modifications.

       --qa, -q
              Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi par l’équipe QA de Debian, et ajouter
              un commentaire "QA upload" dans le journal des modifications.

       --rebuild, -R
              Incrémenter  le  numéro  de  version  Debian pour une reconstruction sans modification en ajoutant
              "build1" ou en incrémentant un numéro de reconstruction.

       --security, -s
              Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi par l’équipe Sécurité de  Debian,  et
              ajouter un commentaire "Security Team upload" dans le journal des modifications.

       --lts  Incrémenter  le  numéro  de  publication  de Debian pour un envoi d’un non-responsable de l’équipe
              Sécurité de Debian LTS, et ajouter un commentaire "LTS Security Team upload" dans le  journal  des
              modifications.

       --team Incrémenter  le  numéro  de  publication  de  Debian  pour  un  envoi  par l’équipe, et ajouter un
              commentaire "Team upload" dans le journal des modifications.

       --upstream, -U
              Ne pas ajouter nom-de-distribution1 à la version d’une distribution dérivée. Incrémenter le numéro
              de publication de Debian.

       --bpo  Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi dans bullseye-backports,  et  ajouter
              un commentaire pour l’envoi du rétroportage dans le journal des modifications.

       --stable
              Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi pour la publication stable actuelle.

       --local, -lsuffixe
               Ajouter un suffixe au numéro de version Debian pour une construction locale.

       --force-bad-version, -b
              Forcer un numéro de version à être moins élevé que le numéro de version actuel (comme c’est le cas
              par exemple dans le cas d’un rétroportage).

       --allow-lower-version modèle
              Permettre  à  un  numéro  de version d’être inférieur à la version en cours si la nouvelle version
              satisfait le modèle indiqué.

       --force-distribution
              Forcer l’utilisation de la distribution indiquée, même si elle ne correspond à aucune distribution
              connue (par exemple pour une distribution non officielle).

       --auto-nmu
              Essayer de déterminer automatiquement si  une  modification  dans  le  journal  des  modifications
              correspond  à  une  NMU  (mise  à  jour  indépendante  ou  "Non  Maintainer Upload"). Il s’agit du
              comportement par défaut.

       --no-auto-nmu
              Désactiver la détection automatique des NMU. C’est équivalent à configurer DEBCHANGE_AUTO_NMU avec
              la valeur no.

       --fromdirname, -d
              Déterminer le numéro de version amont à partir du nom du répertoire, qui devra être  de  la  forme
              paquet-version.  Si  le  numéro  de  version  amont  a augmenté depuis l’entrée la plus récente du
              fichier changelog, la nouvelle entrée sera ajoutée avec  pour  numéro  de  version  version-1  (ou
              version  dans  le cas d’un paquet Debian natif), avec le même temps absolu ("epoch") que le paquet
              précédent. Si le numéro de version amont est le même, cette option se comporte de  la  même  façon
              que -i.

       --closes nnnnn[,nnnnn ...]
              Ajouter des entrées au fichier changelog pour fermer les bogues indiqués. Un éditeur est également
              lancé  après  avoir  ajouté ces entrées. Il produira des avertissements si le BTS ne peut pas être
              contacté (et que l’option --noquery n’a pas été utilisée) ou s’il y a un problème avec un  rapport
              de bogue.

       --[no]query
              Doit-on interroger le BTS lorsqu’une fermeture de bogue est produite ?

       --preserve, -p
              Conserver  le  nom  du  répertoire  de  l’architecture source si le numéro de version amont (ou le
              numéro de version d’un paquet Debian natif) change. Veuillez également consulter  la  section  sur
              les variables de configuration ci-dessous.

       --no-preserve, --nopreserve
              Ne pas conserver le nom du répertoire de l’arborescence des sources (comportement par défaut).

       --vendor éditeur
              Écraser  l’identifiant  de distributeur dont la valeur par défaut est renvoyée par dpkg-vendor. Ce
              nom est utilisé pour  les  heuristiques  appliquées  aux  nouvelles  versions  de  paquet  et  aux
              vérifications de distribution cible.

       --distribution dist, -D dist
              Utiliser  la distribution indiquée dans la nouvelle entrée du fichier changelog au lieu d’utiliser
              la distribution de la dernière entrée ou de l’entrée en cours d’édition.

       --urgency urgence, -u urgence
              Utiliser le niveau d’urgence indiqué dans la nouvelle entrée du fichier changelog,  s’il  y  en  a
              une,  au  lieu  du  niveau d’urgence moyen ("medium") par défaut ou de la valeur actuelle pour les
              entrées existantes.

       --changelog fichier, -c fichier
              Éditer le journal des modifications fichier au lieu de debian/changelog. Cette option remplace  la
              valeur définie par la variable d’environnement CHANGELOG. De plus, aucune traversée ou contrôle de
              répertoire ne sera fait quand cette option est utilisée.

       --news [newsfile]
              Éditer  newsfile  (debian/NEWS par défaut) au lieu du journal des modifications. Une recherche sur
              le répertoire sera faite. Le journal des modifications sera analysé  pour  déterminer  la  version
              actuelle du paquet.

       --[no]multimaint
              Faut-il indiquer que les différents points du journal des modifications sont l’œuvre de différents
              responsables  ?  (par  défaut  :  oui)  ;  voir  les  explications  ci-dessus  ainsi  que l’option
              DEBCHANGE_MULTIMAINT du fichier de configuration ci-après.

       --[no]multimaint-merge
              Préciser si toutes les modifications réalisées par le même auteur doivent être fusionnées dans  la
              même  section du journal des modifications (par défaut : oui). Veuillez consulter les explications
              ci-dessus ainsi que l’option DEBCHANGE_MULTIMAINT_MERGE du fichier de configuration ci-après.

       --maintmaint, -m
              Ne pas modifier les informations sur le responsable  listées  précédemment  dans  le  journal  des
              modifications.  C’est  particulièrement  utile pour les parrains qui souhaitent ajouter un message
              automatiquement sans perturber les informations du journal des modifications. Remarquez qu’il peut
              y avoir des interactions intéressantes quand le mode multiresponsable est utilisé :  vous  voudrez
              probablement  vérifier  le  journal  des  modifications  manuellement  avant d’envoyer le paquet à
              l’archive dans ce cas.

       --controlmaint, -M
              Utiliser les données du champ Maintainer  du  fichier  debian/control  plutôt  que  les  variables
              d’environnements  habituelles  (DEBFULLNAME,  DEBEMAIL, etc.). Cette option peut servir à rétablir
              les  données  du  responsable  principal  dans  la  dernière  ligne  de  l’entrée  du  journal  de
              modifications  après  un  problème d’édition (par exemple quand on voulait utiliser l’option -m et
              qu’on a oublié) ou lors de la publication d’un paquet au nom du responsable principal (par exemple
              l’équipe).

       --[no]mainttrailer, -t
              Si l’option mainttrailer est activée, elle évitera la modification de la ligne de fin des  entrées
              du  journal  des  modifications  (c’est-à-dire  les détails sur le responsable et l’horodatage), à
              moins qu’une option qui nécessite la modification  de  cette  ligne  de  fin  soit  utilisée  (par
              exemple,  --create,  --release,  -i,  --qa, etc.). Cette option diffère de --maintmaint puisque le
              mode multiresponsable sera utilisé s’il se justifie, à l’exception de l’édition  de  la  ligne  de
              fin. Consultez aussi l’option du fichier de configuration DEBCHANGE_MAINTTRAILER ci-dessous.

       --check-dirname-level N
              Veuillez  consulter  la section ci-dessus "Vérification du nom du répertoire" pour une explication
              de cette option.

       --check-dirname-regex regex
              Veuillez consulter la section ci-dessus "Vérification du nom du répertoire" pour  une  explication
              de cette option.

       --no-conf, --noconf
              Ne  lire aucun fichier de configuration. L’option ne peut être utilisée qu’en première position de
              la ligne de commande.

       --release-heuristic log|changelog
              Contrôler comment debchange détermine si le paquet a été distribué, pour décider s’il  faut  créer
              une nouvelle entrée ou rajouter dans une entrée existante du journal des modifications.

       --date date
              Utiliser  la date spécifiée dans l’entrée du journal des modifications en cours d’édition. La date
              doit respecter le format RFC 5322, c’est-à-dire telle que produite par date -R.

       --help, -h
              Afficher un message d’aide et quitter avec succès.

       --version
              Afficher la version et le copyright, puis quitter avec succès.

VARIABLES DE CONFIGURATION

       Les deux fichiers de configuration /etc/devscripts.conf et ~/.devscripts sont évalués dans cet ordre pour
       régler les variables de configuration. Des options de ligne  de  commande  peuvent  être  utilisées  pour
       écraser les paramètres des fichiers de configuration. Les variables d’environnement sont ignorées à cette
       fin. Les variables actuellement identifiées sont :

       DEBCHANGE_PRESERVE
              Lui attribuer la valeur yes équivaut à utiliser l’option --preserve.

       DEBCHANGE_QUERY_BTS
              Lui attribuer la valeur no équivaut à utiliser l’option --noquery.

       DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL, DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX
              Veuillez  consulter  la section "Vérification du nom du répertoire" ci-dessus pour une explication
              de ces variables. Remarquez que ce sont des variables de configuration pour  tous  les  outils  du
              paquet devscripts ; elles impacteront tous les scripts qui les utilisent, comme indiqué dans leurs
              pages de manuel respectives et dans devscripts.conf(5).

       DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC
              Contrôle  comment  debchange  détermine si le paquet a été distribué, pour décider s’il faut créer
              une nouvelle entrée ou rajouter dans une entrée existante du journal des modifications. Peut  être
              soit log soit changelog.

       DEBCHANGE_MULTIMAINT
              Si  elle  est  définie  à no, debchange n’introduira pas de distinction multiresponsable lorsqu’un
              responsable différent ajoutera une entrée à un journal des  modifications  existant.  Regardez  la
              discussion ci-dessus. La valeur par défaut est yes.

       DEBCHANGE_MULTIMAINT_MERGE
              Si  elle  est  définie à yes, lors de l’ajout de modifications en mode multiresponsable, debchange
              vérifiera si des modifications précédentes ont été réalisées par le responsable actuel et ajoutera
              les modifications au bloc existant plutôt que de créer un nouveau bloc. La valeur par  défaut  est
              no.

       DEBCHANGE_MAINTTRAILER
              Lui attribuer la valeur no équivaut à utiliser l’option --nomainttrailer.

       DEBCHANGE_TZ
              Utiliser  ce  fuseau  horaire pour les entrées de journal des modifications. Par défaut, le fuseau
              horaire de l’utilisateur sur le système est utilisé, comme avec "date -R" avec prise en compte  de
              la variable d’environnement TZ.

       DEBCHANGE_LOWER_VERSION_PATTERN
              Lui  attribuer une valeur équivaut à utiliser cette valeur avec l’option --allow-lower-version sur
              la ligne de commande.

       DEBCHANGE_AUTO_NMU
              Si elle est définie à no alors debchanges n’essaiera  pas  de  déterminer  automatiquement  si  la
              modification  en  cours  représente une NMU. La valeur par défaut est yes. Consultez la discussion
              sur l’option --nmu ci-dessus.

       DEBCHANGE_FORCE_SAVE_ON_RELEASE
              Lui attribuer la valeur no équivaut à utiliser l’option --no-force-save-on-release.

       DEBCHANGE_VENDOR
              Utiliser cet éditeur à la place de celui par défaut (sortie de  dpkg-vendor).  Consultez  --vendor
              pour plus de précisions.

ENVIRONNEMENT

       DEBEMAIL, EMAIL, DEBFULLNAME, NAME
              Reportez-vous à la description précédente de l’utilisation de ces variables d’environnement.

       CHANGELOG
              Cette  variable indique le journal des modifications à éditer en remplacement de debian/changelog.
              Aucune traversée ou contrôle de répertoire ne sera fait si  cette  variable  est  utilisée.  Cette
              variable est remplacée par l’option de la ligne de commande --changelog.

       VISUAL, EDITOR
              Ces  variables  d’environnement  déterminent  (dans  cet  ordre)  quel  sera l’éditeur invoqué par
              sensible-editor.

VOIR AUSSI

       debc(1), debclean(1), dput(1), dupload(1), devscripts.conf(5), gbp-dch(1)

AUTEUR

       L’auteur initial est Christoph Lameter <clameter@debian.org>. Beaucoup  de  changements  substantiels  et
       d’améliorations ont été apportés par Julian Gilbey <jdg@debian.org>.

TRADUCTION

       Ce  document  est  une traduction, maintenue à lʼaide de lʼoutil po4a <https://po4a.org/> par lʼéquipe de
       traduction francophone du projet Debian.

       Plusieurs traducteurs dont Nicolas François, Guillaume Delacour, Cyril Brulebois, Thomas  Huriaux,  David
       Prévot et Xavier Guimard ont contribué aux traductions.

       Lʼéquipe  de  traduction  a  fait  le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité. Veuillez
       signaler toute erreur de traduction en écrivant à <debian-l10n-french@lists.debian.org> ou par un rapport
       de bogue sur le paquet devscripts.

       La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable en ajoutant lʼoption  « -L C »
       à la commande man.

DEBIAN                                         Utilitaires Debian                                   DEBCHANGE(1)