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NOM

       ext2 – Le deuxième système de fichiers étendu
       ext3 – Le troisième système de fichiers étendu
       ext4 – Le quatrième système de fichiers étendu

DESCRIPTION

       Les deuxième, troisième et quatrième systèmes de fichiers étendus (ou plus communément connus comme ext2,
       ext3  et  ext4)  sont  les  systèmes de fichiers Linux qui sont historiquement utilisés par défaut par de
       nombreuses distributions Linux. Ce sont des systèmes de fichiers généralistes qui  ont  été  conçus  pour
       être  extensibles  et bénéficier d'une rétrocompatibilité. En particulier, les systèmes prévus auparavant
       pour fonctionner avec les systèmes de fichiers ext2 et ext3 peuvent être montés avec le pilote de système
       de fichiers ext4, et en effet, dans de nombreuses distributions Linux modernes, le pilote de  système  de
       fichiers  est  configuré  pour prendre en charge les requêtes de montage des systèmes de fichiers ext2 et
       ext3.

FONCTIONNALITÉS DU SYSTÈME DE FICHIERS

       Un système de fichiers formaté pour ext2, ext3 ou ext4 peut avoir un  sous-ensemble  des  fonctionnalités
       suivantes  activé.  Suivant la version du noyau Linux utilisé, toutes les implémentations des systèmes de
       fichiers ext2, ext3 ou ext4 ne prennent pas en charge certaines fonctionnalités.  Sur  d'autres  systèmes
       d'exploitation  tels  que  GNU/Hurd ou FreeBSD, l'implémentation d'ext2 ne prend en charge qu'un ensemble
       très restreint de ces fonctionnalités

       64bit
              Cette fonctionnalité permet au système de  fichiers  d'être  plus  grand  que  2^32  blocs.  Cette
              fonctionnalité  est  activée  automatiquement  si  besoin,  mais  il peut être utile de l'indiquer
              explicitement s'il est envisagé de redimensionner le système de fichiers pour atteindre un  nombre
              de  blocs  supérieur  à  2^32, même si celui-ci était plus petit que ce seuil lors de sa création.
              Remarquez que des versions précédentes du noyau et de e2fsprogs ne prendront  pas  en  charge  les
              systèmes de fichiers avec cette fonctionnalité activée pour ext4.

       bigalloc
              Cette  fonctionnalité  d'ext4  active  l'allocation  de  blocs  par  cluster, de sorte que l'unité
              d'allocation en nombre de blocs est une puissance de deux. Cela signifie que chaque bit de ce  qui
              était  traditionnellement  connu  comme  la  carte  d'allocation  de bloc indique maintenant si un
              cluster est utilisé ou non, un cluster étant par défaut composé de 16 blocs. Cette  fonctionnalité
              peut  diminuer  le  temps  passé  dans  des  allocations  de  blocs et limite la fragmentation, en
              particulier pour les grands fichiers. La taille peut être indiquée par l'option mke2fs -C.

              Attention :  la  fonctionnalité  bigalloc  est  encore  en  développement  et  peut  ne  pas  être
              complètement  prise  en  charge  par  le noyau ou peut être boguée. Veuillez consulter la page web
              http://ext4.wiki.kernel.org/index.php/Bigalloc pour  plus  d'informations.  Elle  peut  entrer  en
              conflit avec l'allocation avec retard (consultez l'option de montage nodelalloc).

              Cette fonctionnalité nécessite l'activation de la fonctionnalité extent.

       casefold
              Cette  fonctionnalité  d'ext4 fournit la prise en charge de l'encodage des caractères au niveau du
              système  de  fichiers  pour  les  répertoires  avec  l'attribut  casefold   (+F)   activé.   Cette
              fonctionnalité préserve les noms sur le disque, mais elle permet aux applications de rechercher un
              fichier dans le système de fichiers en utilisant une version d'encodage équivalente à celle du nom
              du fichier.

       dir_index
              Utiliser  des  arbresB hachés (hashed b-trees en anglais) pour accélérer la recherche de noms dans
              de grands répertoires. Cette fonctionnalité est prise en charge par les systèmes de fichiers  ext3
              et ext4, et est ignorée par les systèmes de fichiers ext2.

       dir_nlink
              Normalement, ext4 n'autorise pas un inœud à avoir plus de 65 000 liens durs. Cela s'applique aussi
              bien aux fichiers ordinaires qu'aux répertoires, ce qui signifie qu'il ne peut pas y avoir plus de
              64  998  sous-répertoires  dans  un  répertoire  (parce  que  chacune des entrées « . », « .. » et
              l'entrée  du  répertoire  dans  son  répertoire  parent  compte  comme  des  liens  durs).   Cette
              fonctionnalité lève la contrainte en faisant qu'ext4 utilise un nombre de liens de 1 pour indiquer
              que  le nombre de liens durs à un répertoire n'est pas connu quand le nombre de liens peut excéder
              la limite maximale.

       ea_inode
              Normalement, les attributs étendus d'un fichier et les métadonnées associées  doivent  tenir  dans
              l'inœud ou dans le bloc d'attribut étendu associé à l'inœud. Cette fonctionnalité permet de placer
              la  valeur  de  chaque  attribut étendu dans les blocs de données d'un inœud séparé si nécessaire,
              augmentant la taille et le nombre d'attributs étendus par fichier.

       encrypt
              Activer la prise en charge du chiffrement au niveau du système de fichiers des blocs de données et
              des noms de fichiers. Les  métadonnées  de  l'inœud  (horodatage,  taille  de  fichier,  propriété
              d'utilisateur/de groupe, etc.) ne sont pas chiffrées.

              Cette fonctionnalité est surtout utile sur les systèmes de fichiers avec plusieurs utilisateurs ou
              lorsque tous les fichiers ne doivent pas être chiffrés. Dans de nombreux cas, particulièrement sur
              les  systèmes  n'ayant  qu'un  seul  utilisateur, le chiffrement au niveau du périphérique bloc en
              utilisant dm-crypt peut offrir une bien meilleure sécurité.

       ext_attr
              Cette fonctionnalité active l'utilisation des attributs étendus. Cette fonctionnalité est prise en
              charge par ext2, ext3 et ext4.

       extent
              Cette fonctionnalité d'ext4 permet la correspondance entre les numéros de blocs logiques  pour  un
              inœud  particulier  et  les  blocs physiques sur le périphérique de stockage qui seront stockés au
              moyen d'un arbre étendu, qui est une structure de données plus efficace  que  le  schéma  de  bloc
              indirect  traditionnel  utilisé  par les systèmes de fichiers ext2 et ext3. L'utilisation d'arbres
              étendus diminue le coût associé aux métadonnées des blocs, améliore les performances du système de
              fichiers et diminue le besoin de lancer e2fsck(8) sur le système de fichiers. (Remarque : les deux
              noms extent et extents sont considérés comme valables pour cette fonctionnalité pour  des  raisons
              historiques et de compatibilité ascendante).

       extra_isize
              Cette  fonctionnalité  d'ext4  réserve  une  quantité  précise de place dans chaque inœud pour les
              métadonnées étendues telles que les horodatages en  nanosecondes  et  les  temps  de  création  de
              fichiers,  même  si  le  noyau  actuel  n'a pas besoin pour le moment de tant de place. Sans cette
              fonctionnalité, le noyau va réserver la quantité de place nécessaire pour les fonctionnalités dont
              il a besoin actuellement, et le reste sera utilisé par les attributs étendus.

              Pour que cette fonctionnalité soit utile, la taille des inœuds doit être d'au moins 256 octets.

       filetype
              Cette fonctionnalité active le stockage de l'information du type de fichiers dans les  entrées  de
              répertoire. Cette fonctionnalité est prise en charge par ext2, ext3 et ext4.

       flex_bg
              Cette  fonctionnalité  d'ext4  permet  au  groupe  de  métadonnées  relatives  au  bloc (carte des
              allocations et table des inœuds) d'être placé n'importe où sur le  périphérique  de  stockage.  De
              plus,  mke2fs  placera  ensemble  les  données de ce groupe, à partir du premier bloc du groupe de
              chaque « groupe flex_bg ». La taille du groupe flex_bg peut être précisée à l'aide de l'option -G.

       has_journal
              Créer un journal pour assurer la cohérence du système de fichiers  même  après  un  arrêt  brutal.
              Ajouter  cette  fonctionnalité  du  système de fichiers est équivalent à utiliser l'option -j avec
              mke2fs ou tune2fs. Cette fonctionnalité est prise en charge par ext3 et ext4, et  ignorée  par  le
              pilote de système de fichiers ext2.

       huge_file
              Cette fonctionnalité d'ext4 permet d'avoir des fichiers de plus de 2 téraoctets.

       inline_data
              Permettre le stockage des données dans l'inœud et la zone d'attributs étendus.

       journal_dev
              Cette  fonctionnalité est activée sur le superbloc trouvé dans un périphérique de journal externe.
              La taille de bloc pour le journal externe doit être la même que celle du système de  fichiers  qui
              l'utilise.

              Le  périphérique  de  journal  externe peut être utilisé par un système de fichiers en indiquant à
              mke2fs(8) ou tune2fs(8) l'option -J device=<périphérique_externegt.

       large_dir
              Cette fonctionnalité recule la limite du nombre de fichiers par répertoire en augmentant la taille
              maximale des répertoires et, pour les répertoires arbre-B hachés (voir dir_index),  la  profondeur
              maximale de l'arbre-B haché utilisé pour stocker les entrées de répertoire.

       large_file
              Cette  fonctionnalité est automatiquement activée par les noyaux récents lorsqu'un fichier de plus
              de 2 gigaoctets est créé. Les noyaux très anciens ne pouvaient pas gérer de si grands fichiers, et
              cette fonctionnalité était utilisée pour éviter à ces noyaux de monter les  systèmes  de  fichiers
              qu'ils ne pouvaient pas comprendre.

       metadata_csum
              Cette  fonctionnalité  d'ext4  active  le  calcul de sommes de contrôle sur les métadonnées. Cette
              fonctionnalité stocke les sommes de contrôle pour les types de métadonnées du système de  fichiers
              (superbloc,  blocs de descripteurs de groupe, cartes des inœuds et des blocs, répertoires et blocs
              d'arbre étendu). L'algorithme de somme de contrôle utilisé  pour  les  blocs  de  métadonnées  est
              différent  de  celui utilisé pour les descripteurs de groupe avec la fonctionnalité uninit_bg. Ces
              deux fonctionnalités sont incompatibles et metadata_csum sera utilisé de préférence à la place  de
              uninit_bg.

       metadata_csum_seed
              Cette  fonctionnalité  permet  au système de fichiers de stocker la graine de la somme de contrôle
              dans le superbloc, autorisant l’administrateur à modifier  l’UUID  d’un  système  de  fichiers  en
              utilisant la fonctionnalité metadata_csum tout en étant monté.

       meta_bg
              Cette  fonctionnalité  d'ext4 permet de redimensionner les systèmes de fichiers à chaud sans avoir
              besoin explicitement de réserver de la place pour l'augmentation de la taille des descripteurs  de
              groupes  de  blocs.  Cette méthode est aussi utilisée pour redimensionner les systèmes de fichiers
              qui font plus de 2^32 blocs. Il n'est pas recommandé d'activer cette  fonctionnalité  lors  de  la
              création  d'un  système  de  fichiers,  étant  donné  que cette méthode alternative de stocker les
              descripteurs de groupe de bloc va augmenter le temps nécessaire à monter le système  de  fichiers.
              Les  noyaux  récents peuvent automatiquement activer cette fonctionnalité si nécessaire pendant un
              redimensionnement à chaud pendant lequel il n'y aurait plus  de  place  réservée  disponible  dans
              l'inœud redimensionné.

       mmp
              Cette  fonctionnalité  d'ext4  fournit  une  protection  multiple  de  montage  («  MMP  »). Cette
              fonctionnalité contribue à la protection du système de fichiers contre les montages  multiples  et
              est utile dans les environnements de stockage partagé.

       project
              Cette  fonctionnalité  d'ext4  fournit  la  prise  en  charge  du  quota  de  projet.  Avec  cette
              fonctionnalité, l'identifiant de projet de l'inœud  sera  géré  lors  du  montage  du  système  de
              fichiers.

       quota
              Créer  des  inœuds  de  quota  (inœud  nº 3 pour le quota utilisateur, inœud nº 4 pour le quota de
              groupe) et les positionner dans le superbloc. Avec cette fonctionnalité, les quotas seront activés
              automatiquement lorsque le système de fichiers sera monté.

              Cette fonctionnalité implique que les fichiers de quota (c'est-à-dire user.quota  et  group.quota,
              qui existaient dans la version plus ancienne des quotas) sont cachés dans les inœuds.

       resize_inode
              Cette  fonctionnalité  du  système  de fichiers indique que de la place a été réservée pour que le
              système de fichiers puisse étendre la table des descripteurs  de  groupe  de  blocs  lors  de  son
              redimensionnement  alors  qu'il  est monté. L'opération de redimensionnement à chaud est effectuée
              par le noyau et déclenchée par resize2fs(8). Par défaut, mke2fs essaie de  réserver  de  la  place
              pour  que  le  système  de fichiers puisse grossir de 1024 fois sa taille initiale. Cela peut être
              changé en utilisant l'option étendue resize.

              Cette fonctionnalité nécessite l'activation de la fonctionnalité sparse_super ou sparse_super2.

       sparse_super
              Cette fonctionnalité de système de fichiers est activée sur tous les systèmes  de  fichiers  ext2,
              ext3  et ext4 récents. Elle indique que les copies de sauvegarde des descripteurs de superblocs et
              de groupes de blocs sont présents seulement sur quelques groupes de blocs et non sur tous.

       sparse_super2
              Cette fonctionnalité indique qu'il n'y aura au plus que deux  superblocs  de  sauvegarde  et  deux
              descripteurs  de  groupes de blocs. Les groupes de blocs utilisés pour stocker les descripteurs de
              superblocs de sauvegarde et des groupes de blocs sont stockés dans le superbloc, mais typiquement,
              un sera situé au début du premier groupe de blocs et un autre dans le dernier groupe de  blocs  du
              système  de  fichiers.  Cette  fonctionnalité  est  essentiellement  une  version  plus extrême de
              sparse_super et est conçue pour permettre qu'un plus grand pourcentage du disque soit constitué de
              blocs contigus disponibles pour les fichiers de données.

       stable_inodes
              Marquer les numéros d'inœud et les UUID du système  de  fichiers  comme  stable.  resize2fs(8)  ne
              permettra  pas  de  rétrécir  un système de fichiers doté de cette fonctionnalité et tune2fs(8) de
              changer son UUID. Cette fonctionnalité  permet  l'utilisation  de  configurations  de  chiffrement
              spécialisées  qui  utilisent  les numéros d'inœud et les UUID. Notez que la fonctionnalité encrypt
              nécessite encore d'être activée séparément. stable_inodes est une fonctionnalité « compat », aussi
              les anciens noyaux l'autorisent.

       uninit_bg
              Cette fonctionnalité du système de fichiers ext4 indique que les descripteurs de groupes de  blocs
              seront  protégés  à  l'aide de sommes de vérification, rendant plus sûre la création par mke2fs(8)
              d'un système de fichiers sans initialisation de tous les groupes de blocs. Le  noyau  gardera  une
              trace  des  inœuds  inutilisés,  et initialisera les tables d'inœuds et de blocs en différé. Cette
              fonctionnalité réduit le temps mis pour la vérification du système de fichiers avec e2fsck,  ainsi
              que le temps nécessaire à mke2fs(8) pour créer le système de fichiers.

       verity
              Activer  la  prise en charge de la protection de fichiers « verity ». Les fichiers « verity » sont
              en lecture seule et leurs  données  sont  vérifiées  de  façon  transparente  par  rapport  à  une
              arborescence  de  Merkle  cachée  après  la  fin  du fichier. En utilisant le hachage racine d'une
              arborescence de Merkle, un fichier « verity » peut être authentifié  efficacement,  indépendamment
              de la taille du fichier.

              Cette  fonctionnalité est surtout utile pour authentifier des fichiers importants en lecture seule
              sur des systèmes de fichiers accessibles en lecture-écriture. Si le système de  fichiers  lui-même
              est  en lecture seule, l'utilisation de dm-verity pour authentifier le périphérique bloc en entier
              peut offrir une bien meilleure sécurité.'

OPTIONS DE MONTAGE

       Cette section décrit les options de montages spécifiques à  ext2,  ext3  et  ext4.  D'autres  options  de
       montage génériques peuvent être aussi utilisées. Consultez mount(8) pour plus de détails.

Options de montage pour ext2

       Le  type de système de fichiers « ext2 » est le type standard pour les systèmes de fichiers Linux. Depuis
       Linux 2.5.46, les valeurs par défaut de la plupart  des  options  de  montage  sont  déterminées  par  le
       superbloc du système de fichiers. Vous pouvez les configurer avec tune2fs(8).

       acl|noacl
              Prendre en charge (ou non) les listes de contrôle d'accès (ACL) POSIX. Consultez la page de manuel
              d'acl(5).

       bsddf|minixdf
              Définir  le comportement à adopter pour l'appel système statfs. Le comportement minixdf consiste à
              renvoyer dans le champ f_blocks le nombre total de blocs du système  de  fichiers,  alors  que  le
              comportement  bsddf  (comportement  par  défaut)  consiste  à soustraire les blocs utilisés par le
              système de fichiers ext2 non disponibles pour le stockage. Ainsi on obtient :

              % mount /k -o minixdf; df /k; umount /k
              Système de fichiers  blocs de 1 K  Utilisé  Disponible  Capacité  Monté sur
              /dev/sda6              2630655       86954   2412169       3%     /k

              % mount /k -o bsddf; df /k; umount /k
              Système de fichiers  blocs de 1 K  Utilisé  Disponible  Capacité  Monté sur
              /dev/sda6              2543714          13   2412169       0%     /k

              (Remarquez que cet exemple montre que l'on peut, en ligne  de  commande,  ajouter  des  options  à
              celles mentionnées dans /etc/fstab).

       check=none ou nocheck
              Aucune  vérification  n'est faite lors du montage. C'est le comportement par défaut. C'est rapide.
              Il est sage de lancer e2fsck(8)  de  temps  en  temps,  par  exemple  à  l'amorçage.  Aucun  autre
              comportement  que  celui par défaut n'est pris en charge (les options check=normal et check=strict
              ont été supprimées). Veuillez remarquer que ces options de montage n'ont pas besoin d'être  prises
              en charge si le pilote ext4 du noyau est utilisé pour des systèmes de fichiers ext2 et ext3.

       debug  Afficher des informations de débogage lors de chaque (re)montage.

       errors={continue|remount-ro|panic}
              Définir  le  comportement  à  adopter  en  cas  d'erreur.  L'erreur  peut être ignorée en marquant
              simplement le système de fichiers comme étant corrompu, et continuer. Le système de fichiers  peut
              également  être  remonté  en  lecture  seule.  Une  panique du noyau peut sinon être déclenchée en
              forçant l'arrêt du système. Le comportement par défaut est défini dans le superbloc du système  de
              fichiers et peut être configuré avec tune2fs(8).

       grpid|bsdgroups et nogrpid|sysvgroups
              Ces  options définissent le GID que reçoit un nouveau fichier créé. Quand grpid est positionné, le
              fichier reçoit le GID du répertoire dans lequel il est créé. Sinon (par défaut), il prend le fsgid
              du processus appelant, à moins que le répertoire ait son bit Set-GID  positionné,  auquel  cas  il
              reçoit  le  GID du répertoire parent, et s'il s'agit d'un nouveau répertoire, voit son bit Set-GID
              positionné.

       grpquota|noquota|quota|usrquota
              L'option de montage usrquota (identique à quota) active la prise en charge  du  quota  utilisateur
              sur le système de fichiers. grpquota active la prise en charge du quota de groupe. Les utilitaires
              de quota sont en fait nécessaires pour activer et gérer le système de quota.

       nouid32
              Désactiver  les  UID et GID 32 bits. Cela permet l'interopérabilité avec les noyaux anciens qui ne
              gèrent que des valeurs 16 bits.

       oldalloc ou orlov
              Utiliser l'ancienne allocation ou bien l'allocation Orlov pour les nouveaux inœuds. La valeur  par
              défaut est l'allocation Orlov.

       resgid=n et resuid=n
              Le système de fichiers ext2 réserve un certain pourcentage de l'espace disponible (par défaut 5 %,
              consultez  mke2fs(8)  et tune2fs(8)). Ces options déterminent qui peut utiliser ces blocs réservés
              (en gros, celui qui a l'UID indiqué ou qui appartient au groupe mentionné).

       sb=n   Au lieu d'utiliser le superbloc normal, utiliser un autre superbloc indiqué par n. On se  sert  de
              cette  option  lorsque  le  superbloc  primaire  a  été  corrompu. L'emplacement des superblocs de
              sauvegarde dépend de la taille des blocs du système de fichiers, du nombre de blocs par groupe  et
              de fonctionnalités telles que sparse_super.

              D'autres  superblocs  de  sauvegardes peuvent être retrouvés en utilisant le programme mke2fs avec
              l'option -n pour afficher les emplacements où les superblocs ont été créés en  supposant  qu'on  a
              fourni à mke2fs des arguments cohérents avec la disposition du système de fichiers (par exemple la
              taille des blocs, le nombre de blocs par groupe, sparse_super, etc.).

              Le  nombre  de  blocs  utilise dans ce cas 1 Ko comme unité. Donc, si vous voulez utiliser un bloc
              logique de 32 178 Ko, utilisez « sb=131072 ».

       user_xattr|nouser_xattr
              Prendre en charge (ou non) les attributs étendus « user. ».

Options de montage pour ext3

       Le système de fichiers ext3 est une version du système de fichiers ext2  à  laquelle  a  été  ajoutée  la
       journalisation. Il prend en charge les mêmes options que ext2 ainsi que les suivantes :

       journal_dev=num_pér/journal_path=chemin
              Si  les  numéros majeur et mineur du périphérique de journal externe ont été modifiés, ces options
              permettent à l'utilisateur d'indiquer le nouvel emplacement du journal. Le périphérique de journal
              est identifié soit à l'aide de ses nouveaux numéros majeur et mineur encodés dans num_pér, soit  à
              l’aide du chemin vers le périphérique.

       norecovery/noload
              Ne  pas  charger  le  journal lors du montage. Remarquez que si le système de fichiers n'était pas
              monté proprement, sauter la relecture du journal entraînera des incohérences dans  le  contenu  du
              système de fichiers, pouvant entraîner un certain nombre de problèmes.

       data={journal|ordered|writeback}
              Indiquer  le  mode  de journalisation pour les données des fichiers. Les métadonnées sont toujours
              journalisées. Pour utiliser un mode autre que ordered sur le système de fichiers racine, passer le
              mode au noyau en tant que paramètre d'amorçage, par exemple : rootflags=data=journal.

              journal
                     Toutes les données sont inscrites dans le journal avant d'être écrites dans le  système  de
                     fichiers principal.

              ordered
                     C'est  le  mode  par  défaut.  Toutes les données sont envoyées dans le système de fichiers
                     principal avant d'inscrire les métadonnées dans le journal.

              writeback
                     L'ordre des données n'est pas préservé. Les données peuvent être écrites dans le système de
                     fichiers après que les métadonnées soient inscrites dans  le  journal.  C’est  probablement
                     l'option  à plus haut débit. Elle garantit l'intégrité interne du système de fichiers, mais
                     d'anciennes  données  peuvent  apparaître  dans  un  fichier  après  un  plantage  et   une
                     récupération du journal.

       data_err=ignore
              Afficher  simplement  un  message  d'erreur  si  une  erreur survient dans un tampon de données de
              fichiers en mode ordonné.

       data_err=abort
              Abandonner le journal si une erreur survient dans  un  tampon  de  données  de  fichiers  en  mode
              ordonné.

       barrier=0 / barrier=1
              Cette  option  désactive  (barrier=0)  ou active (barrier=1) l'utilisation de barrières d'écriture
              dans le code jbd. Elle est activée par défaut. Elle nécessite aussi une pile  d'entrée/sortie  qui
              peut  prendre en charge les barrières, et si jbd reçoit une erreur sur une barrière d'écriture, il
              désactivera à nouveau les barrières avec un avertissement. Les  barrières  d'écriture  forcent  un
              ordre  correct sur le disque des écritures du journal, en faisant des caches d'écriture sur disque
              volatiles sûrs, avec un impact négatif sur les performances. Si les disques sont alimentés par des
              batteries d'une manière ou d'une autre, désactiver les barrières peut améliorer  les  performances
              en toute sécurité.

       commit=nsec
              Démarrer  une  inscription  dans  le  journal  toutes  les nsec secondes. La valeur par défaut est
              5 secondes. Zéro signifie la valeur par défaut.

       user_xattr
              Activer les attributs étendus. Consultez la page de manuel attr(5).

       jqfmt={vfsold|vfsv0|vfsv1}
              En plus de l'ancien système de quota (comme dans ext2, jqfmt=vfsold, aussi connu sous  le  nom  de
              quota version 1), ext3 prend en charge aussi des quotas journalisés (quota version 2). jqfmt=vfsv0
              ou  jqfmt=vfsv1  active  les  quotas  journalisés. L'avantage des quotas journalisés est qu'ils ne
              nécessitent pas de vérification de quota même  après  un  plantage.  Quand  la  fonctionnalité  de
              système  de  fichiers  quota  est activée, les quotas journalisés sont utilisés automatiquement et
              cette option de montage est ignorée.

       usrjquota=aquota.user|grpjquota=aquota.group
              Pour  les  quotas   journalisés   (jqfmt=vfsv0   ou   jqfmt=vfsv1),   les   options   de   montage
              usrjquota=aquota.user  et grpjquota=aquota.group sont requises pour dire au système de quota quels
              fichiers de base de données de quotas utiliser. Quand la fonctionnalité  de  système  de  fichiers
              quota  est  activée,  les  quotas  journalisés  sont  utilisés automatiquement est cette option de
              montage est ignorée.

Options de montage pour ext4

       Le système de fichiers ext4 est  un  niveau  plus  élevé  du  système  de  fichiers  ext3  intégrant  des
       améliorations  au  niveau  de l'évolutivité et de la fiabilité, afin de gérer des systèmes de fichiers de
       grande taille.

       Les options journal_dev, journal_path, norecovery, noload, data, commit, orlov, oldalloc, [no]user_xattr,
       [no]acl, bsddf, minixdf, debug, errors, data_err, grpid, bsdgroups, nogrpid, sysvgroups, resgid,  resuid,
       sb,  quota, noquota, grpquota, usrquota, usrjquota, grpjquota et jqfmt sont rétrocompatibles avec ext2 et
       ext3.

       journal_checksum | nojournal_checksum
              L'option journal_checksum active les sommes de contrôles pour les transactions  du  journal.  Cela
              permet  au  code  de récupération de e2fsck et au noyau de détecter des corruptions dans le noyau.
              C'est un changement compatible qui sera ignoré par les anciens noyaux.

       journal_async_commit
              Les blocs d'inscription peuvent être écrits sur le disque sans attendre de descripteur  de  blocs.
              Si cela est activé avec un vieux noyau, le périphérique ne pourra pas être monté. Cela activera en
              interne journal_checksum.

       barrier=0 / barrier=1 / barrier / nobarrier
              Ces  options  de  montage  ont le même effet qu'avec ext3. Les options de montage « barrier » et «
              nobarrier » sont ajoutées pour la cohérence avec les autres options de montage d'ext4.

              Le système de fichiers ext4 active les barrières d'écriture par défaut.

       inode_readahead_blks=n
              Ce paramètre définit le nombre maximal de blocs de table d'inœuds que l'algorithme «  readahead  »
              de la table d'inœuds d'ext4 va prélire dans la mémoire cache. La valeur doit être une puissance de
              2. La valeur par défaut est de 32 blocs.

       stripe=n
              Nombre de blocs du système de fichiers que mballoc essayera d'utiliser pour la taille d'allocation
              et  l'alignement. Pour les systèmes RAID 5 ou 6, cela devrait être le nombre de disques de données
              multiplié par la taille de morceau (« chunk ») RAID dans les blocs du système de fichiers.

       delalloc
              Reporter l'allocation des blocs après les écritures.

       nodelalloc
              Désactiver les allocations retardées. Les blocs sont alloués  lorsque  les  données  sont  copiées
              depuis le cache utilisateur vers le cache de page.

       max_batch_time=usec
              Durée  maximale  pendant  laquelle  ext4  devrait  attendre  des opérations supplémentaires sur le
              système de fichiers  afin  de  les  grouper  pour  une  écriture  synchrone.  Puisque  l'opération
              d'écriture synchrone va forcer une inscription des données et attendre la fin des entrées/sorties,
              qu'elle  est  peu coûteuse et peut représenter un gain significatif de débit, ext4 attend un petit
              peu pour  voir  si  d'autres  transactions  peuvent  être  englobées  dans  l'écriture  synchrone.
              L'algorithme  utilisé  est conçu pour faire des réglages automatiquement en fonction de la vitesse
              du disque, en mesurant le temps (moyen) d'une inscription complète d'une transaction. Ce temps est
              appelé « temps d'inscription » (« commit time »). Si le temps pendant lequel une  transaction  est
              en  cours est inférieur au temps d'inscription, ext4 essaiera de dormir pendant une durée égale au
              temps d'inscription pour voir si d'autres opérations vont se joindre à la  transaction.  Le  temps
              d'inscription  est  majoré par la valeur max_batch_time, qui vaut par défaut 15 000 µs (ou 15 ms).
              Cette optimisation peut être désactivée complètement en affectant la valeur 0 à max_batch_time.

       min_batch_time=usec
              Ce paramètre définit le temps d'inscription des données (comme décrit ci-dessus) qui doit être  au
              moins  égal  à  min_batch_time. La valeur par défaut est zéro microseconde. Augmenter ce paramètre
              peut améliorer le débit des charges de travail synchrones  multiprocessus  sur  les  disques  très
              rapides, tout cela augmentant le temps de latence.

       journal_ioprio=prio
              La  priorité  d'entrées  et  sorties  (de 0 à 7, où 0 est la priorité la plus haute) qui doit être
              utilisée pour les opérations d'entrées et sorties soumises par  kjournald2  durant  une  opération
              d'inscription.  La  priorité  par  défaut est 3, ce qui est légèrement supérieur à la priorité par
              défaut.

       abort  Simuler les effets d'un appel ext4_abort() dans un but de débogage. C'est normalement utilisé lors
              du remontage d'un système de fichiers qui est déjà monté.

       auto_da_alloc|noauto_da_alloc
              Beaucoup d'applications déficientes n'utilisent pas fsync()  lors  du  remplacement  des  fichiers
              existants avec un motif comme

              fd = open("toto.new")/write(fd,...)/close(fd)/ rename("toto.new", "toto")

              ou pire encore

              fd = open("toto", O_TRUNC)/write(fd,...)/close(fd).

              Si  auto_da_alloc  est  activé,  ext4 détectera les motifs de « remplacement par renommage » et de
              « remplacement par troncature », et forcera l'allocation de tout  bloc  d'allocation  retardé  tel
              qu'à  la  prochaine  inscription  dans  le  journal, en mode data=ordered par défaut, les blocs de
              données du nouveau fichier sont envoyés sur le disque  avant  que  l'opération  rename()  ne  soit
              inscrite. Cela fournit approximativement le même niveau de garantie que ext3, et évite le problème
              de  «  longueur  nulle  »  qui peut survenir lors d'un arrêt brutal du système avant que les blocs
              d'allocation retardés ne soient envoyés au disque.

       noinit_itable
              Ne pas initialiser les blocs non initialisés de la table  des  inœuds  en  tâche  de  fond.  Cette
              fonctionnalité  peut  être utilisée par les CD d'installation afin que le processus d'installation
              termine le plus vite possible. Le processus d'initialisation de la table des inœuds  serait  alors
              reporté au prochain montage du système de fichiers.

       init_itable=n
              Le  code d'initialisation différée de la table d'inœuds attendra n fois le nombre de millisecondes
              qu'il a pris pour mettre à zéro la table d'inœuds du groupe  de  blocs  précédent.  Cela  minimise
              l'impact  sur les performances du système pendant l'initialisation de la table d'inœuds du système
              de fichiers.

       discard/nodiscard
              Contrôler si ext4 doit envoyer des commandes discard et  TRIM  au  périphérique  bloc  sous-jacent
              quand  les  blocs  sont  libérés.  C'est  utile pour les périphériques SSD et l'allocation fine et
              dynamique (« thinly-provisioned LUN »), mais l'option n'est pas activée par défaut avant des tests
              suffisants aient été réalisés.

       block_validity/noblock_validity
              Cette option permet d'activer ou désactiver la fonction interne du noyau de  suivi  des  blocs  de
              métadonnées  de  système  de  fichiers  dans  les  structures  de  données internes. Cela permet à
              l'allocation multiblocs et à d'autres routines de localiser rapidement celles  qui  pourraient  se
              superposer  avec  des blocs de métadonnées de système de fichiers. Cette option est conçue pour le
              débogage et, puisqu'elle a des effets négatifs sur  les  performances,  elle  est  désactivée  par
              défaut.

       dioread_lock/dioread_nolock
              Contrôler  si  ext4  devrait  ou  non  utiliser  le  verrouillage  de  lecture  DIO.  Si  l'option
              dioread_nolock est indiquée, ext4 allouera les extensions non  initialisées  avant  l'écriture  du
              tampon  et  initialisera les extensions après la fin des entrées et sorties. Cette approche permet
              au code ext4 d'éviter l'utilisation d'inœud mutex, ce qui améliore l'évolutivité sur les stockages
              à grande vitesse. Cependant cela ne fonctionne pas avec la journalisation de données  et  l'option
              dioread_nolock  sera  ignorée  avec  des  avertissements du noyau. Remarquez que le chemin du code
              dioread_nolock n'est utilisé que pour les fichiers à base d'extensions. À cause  des  restrictions
              accompagnant cette option, elle est désactivée par défaut (c'est-à-dire dioread_lock).

       max_dir_size_kb=n
              Cette  option  limite  la taille des répertoires de sorte que toute tentative de les faire croître
              au-delà de la limite indiquée (en kilooctets) causera une erreur  ENOSPC.  C'est  utile  dans  des
              environnements  avec  des  contraintes de mémoire, où un très grand répertoire peut causer de gros
              problèmes de performance ou même provoquer le mécanisme de tuage  de  processus  en  l'absence  de
              mémoire  (« Out Of Memory killer »). Par exemple, s'il y a seulement 512 MB de mémoire disponible,
              un répertoire de 176 MB pourrait sérieusement monopoliser les ressources du système.

       i_version
              Activer la prise en charge de version d'inœud 64 bits. Cette option est désactivée par défaut.

       nombcache
              Cette option désactive l'utilisation de mbcache pour la déduplication d'attributs étendus. Sur les
              systèmes où les attributs sont rarement ou jamais partagés entre les  fichiers,  l'utilisation  de
              mbcache pour la déduplication ajoute une charge de calcul inutile.

       prjquota
              L'option  de  montage  prjquota   active  la  prise en charge du quota de projet sur le système de
              fichiers. Les utilitaires de quota sont en fait nécessaires pour activer et gérer  le  système  de
              quota. Cette option de montage nécessite la fonctionnalité project du système de fichiers.

ATTRIBUTS DE FICHIERS

       Les  systèmes  de  fichiers ext2, ext3 et ext4 prennent en charge la définition des attributs de fichiers
       suivants sur les systèmes Linux avec l'outil chattr(1) :

       a – ajout à la fin du fichier seulement

       A – pas de mise à jour du temps d'accès (« atime »)

       d – pas de sauvegarde par le programme dump

       D – mises à jour synchrones des répertoires

       i – immuable

       S – mises à jour synchrones

       u – ineffaçable

       En plus, les systèmes de fichiers ext3 et ext4 prennent en charge l'attribut suivant :

       j – journalisation des données

       Enfin, le système de fichiers ext4 prend aussi en charge l'attribut suivant :

       e – format des extensions (« extents »)

       Pour les descriptions de ces attributs, veuillez consulter la page de manuel de chattr(1).

PRISE EN CHARGE PAR LE NOYAU

       Cette section liste le pilote du système de fichiers (par exemple ext2, ext3, ext4) et la  version  amont
       du  noyau où une fonctionnalité particulière du système de fichiers a été prise en charge. Notez que dans
       certains cas, la fonctionnalité est présente dans des versions antérieures du noyau, mais qu'elle y avait
       des bogues sérieux. Dans d'autres  cas,  la  fonctionnalité  peut  encore  être  considérée  comme  étant
       expérimentale. Enfin, notez que certaines distributions peuvent avoir rétroporté des fonctionnalités dans
       des  noyaux  plus  anciens  ;  en  particulier  les  versions  du  noyau  dans  certaines « distributions
       d'entreprise » peuvent être extrêmement trompeuses.

       filetype            ext2, 2.2.0

       sparse_super        ext2, 2.2.0

       large_file          ext2, 2.2.0

       has_journal         ext3, 2.4.15

       ext_attr            ext2/ext3, 2.6.0

       dir_index           ext3, 2.6.0

       resize_inode        ext3, 2.6.10 (redimensionnement à chaud)

       64bit               ext4, 2.6.28

       dir_nlink           ext4, 2.6.28

       extent              ext4, 2.6.28

       extra_isize         ext4, 2.6.28

       flex_bg             ext4, 2.6.28

       huge_file           ext4, 2.6.28

       meta_bg             ext4, 2.6.28

       uninit_bg           ext4, 2.6.28

       mmp                 ext4, 3.0

       bigalloc            ext4, 3.2

       quota               ext4, 3.6

       inline_data         ext4, 3.8

       sparse_super2       ext4, 3.16

       metadata_csum       ext4, 3.18

       encrypt             ext4, 4.1

       metadata_csum_seed  ext4, 4.4

       project             ext4, 4.5

       ea_inode            ext4, 4.13

       large_dir           ext4, 4.13

       casefold            ext4, 5.2

       verity              ext4, 5.4

       stable_inodes       ext4, 5.5

VOIR AUSSI

       mke2fs(8), mke2fs.conf(5), e2fsck(8), dumpe2fs(8), tune2fs(8), debugfs(8), mount(8), chattr(1)

TRADUCTION

       La traduction française de cette page de manuel a été créée par  Gérard  Delafond  <gerard@delafond.org>,
       Frédéric  Delanoy  <delanoy_f@yahoo.com>,  Thierry  Vignaud  <tvignaud@mandriva.com>, Sébastien Blanchet,
       Emmanuel  Araman  <Emmanuel@araman.org>,  Éric  Piel   <eric.piel@tremplin-utc.net>,   Nicolas   François
       <nicolas.francois@centraliens.net>,  Romain Doumenc <rd6137@gmail.com>, David Prévot <david@tilapin.org>,
       Cédric Boutillier <cedric.boutillier@gmail.com> et Jean-Pierre Giraud <jean-pierregiraud@neuf.fr>

       Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous  reporter  à  la  GNU General Public License
       version 3 concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.

       Si  vous  découvrez  un  bogue  dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à
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E2fsprogs version 1.47.1                            Mai 2024                                             EXT4(5)